====== BARRAUD François 1742 COMPLET ====== Retour vers [[BARRAUD François]] |1|1741, 4 janvier. François PEYNEAU maître de bateau du bourg de Coutras adresse cet acte à Thomas FETY marchand et thonnelier du bourg de Coutras et à Jean BARBOTIN aussi marchand du bourg de Saint-Médard de Guizières juridiction de Puisseguin en Puynormand leur a dit et remontré que le mois de juin dernier lesdits FETY et BARBOTIN lui vendirent 77 thonneaux de bois à raison de 9 livres 10 sols le thonneau rendu sur le port et avre de la Fourchée et outre ce lesdits FETY et BARBOTIN promirent de donner sur le marché audit PEYNEAU 2 thonneaus de bois rendu au même lieu en ce que ledit PEYNEAU promit de leu faire voiturer dans son batteau 2 thonneaus de bois et un cent de fagots ans aucune rétribution pour la voiture lequel bois de thonneaus lesdits FETY et BARBOTIN devoit rendre sur ledit port de la Fourchée jusques à la Saint-Martin dernière mais au lieu de ce il se sont contentés d’en faire voiturer en divers temps 23 thonneaux que ledit PEYNEAU et sa femme en XX un resseu le prix duquel bois ledit PEYNEAU devoit payé au fur et à mesure qu’il le vendoit en déduction du prix et montant desdits 23 thonneaux de bois qui monte à la somme de 218 livres 10 sols et en déduction du prix duquel bois l’épouse dudit PEYNEAU a payé auxdits BARBOTIN et FETY la somme de 75 livres ce qui fait que ledit PEYNEAU ne leur reste que la somme de 143 livres 10 sols sur laquelle somme lesdits BARBOTIN et FETY doivent déduire la somme de 12 livres 10 sols pour 5 thonneaux que ledit PEYNEAU a payé les charrois au bouviers qui en ont fait le transport depuis le lieu de Daviaud jusques au Port de la Fourchée au moyen de quoy la surditte somme de duite sera réduite à celle de 131 livres laquelle ledit PEYNEAU a obté toujours été prêt comme il est encore de leur payer lorsqu’il voudroit le ressevoir et qu’ils luy auront fait porter et livrer les 54 thonneaux de bois qu’ils reste à luy livrer et les 2 thonneaux qu’ils doivent luy donner sur le marché aux offres qu’il fait de voiturer lesdits 2 thonneaux de bois et 100 de fagots qu’il leur a promis payer porter à Libourne et quoy que ledit PEYNEAU aye souvante foy fait lesdittes offres auxdits FETY et BARBOTIN et les aye prié de faire transporter lesdits 56 thonneaux de bois estant à livrer. Ils ont toujours esté refusant de ce faire à cause de quoy ils ont porté de grand dommages audit PEYNEAU par le retardement de la vente qu’il auroit faite dudit bois et que son batteau a resté sur la rive audit port de la Fourchée pour attendre ledit bois pendant plus de 2 mois et comme il n’eszt pas juste que ledit PEYNEAU souffre davantage à cause dudit retardement de la part desdits FETY et BARBOTIN, il est obligé de leur faire le présent acte pour les sommer comme il les somme de le incessament et pour le plus tard dans 8 jours il ait à faire transporter et luy livrer lesdits 56 thonneaux de bois sur ledit port et havre de la Fourchée aux offres qu’il fait et réitère de leurs payer à la décharge de la première charrette qu’ils porteront laditte somme de 131 livres et de leur payer le montant desdits 54 thonneaux de bois restant qu’ils en ont convenu entreux et à deffaud par lesdits BERBOTIN et FETY de defférer aux présentes sommations contenues au présent acte ledit PEYNEAU proteste de se convenir en justice pour les y faire condamner et en tous les depans dommages intérêts qu’il a souffert et poura souffrir ci après et générallement proteste de tout ce qu’il peut et doit protester dont acte octroyé pour estre notifié auxdits FETY et BARBOTIn fait et passé à Coutras étude dudit notaire présents Denis VIROLLE François MARSAULT cllerc témoins qui ont signé et non ledit PEYNEAU qui a déclaré ne scavoir signer de ce interpelé. VIROLLE ; MARSAULT ; BARRAUD, notaire royal. S’ensuit la notification à BARBOTIN et à FETY| |2|1741, 5 janvier. Giraud HUGUET laboureur comme mari de Marie MUSSET fille héritière de feu Michel MUSSET et Françoise VIEILLEFON habitant de Frouin à Porchères adresse cet acte à Françoise ROY veuve de autre feu Michel MUSSET comme mère tutrice des enfants et dudit feu MUSSET, lui a dit et remontré que par apointement rendu au siège de Coutras le 17 décembre 1740 ladite ROY a été condamnée de payer à HUGUET 133 livres 6 sols 8 deniers. Me DELUZE a fait appel et comme cet appel est seulement signé de DELUZE il est sujet à dézaveu cela l’oblige à faire cet acte pour la somme de déclarer si elle confirme l’appel ou pas.| |3|1741, Demoiselle Judith BONNIN veuve de sieur Pierre FAURE ancien officier d’infanterie, seigneur du fief noble de Mouchat habitante du bourg de Coutras procédante en son propre et privé nom et comme fille héritière sous bénéfice d’inventaire de feue demoiselle Suzanne CHAPERON sa mère et donnataire de dame Catherine BONNIN sa sœur, ne pouvant vaquer à ses affaires à cause de ses infirmités a fait et constitué son procureur général spéciale sieur Moyse FORMEL DE LAMOTHE bourgeois de Coutras son neveu au quel elle donne pouvoir de pour elle et en son nom recevoir toutes et une chacun les sommes de deniers qui lui sont été adjugé par arrest rendu par le souveriane cour de parlement de Bordeaux entre elle et les demoiselle Marie et Françoise FELLONNEAU et les demoiselle DELAYE veuve de Sr BOUSSIER et celle qui luy seront aussy adjugé dans le procés qu’elle a contre lesdittes FELLONNEAU en ladite cour de parlement de Bourdeaux | |4|1741, 11 janvier. Jean COQUILLEAU soldat au régiment de Foys habitant du bourg de Peintures afferme pour 7 années à Etienne BOUJUT Me maréchal taillandier du bourg des Peintures tous les biens domaines et héritages qui lui appartiennent dans les paroisses de Coutras et des Peintures consistant en maison jardin pred terres labourables, vignes et autres natures de fonds pour 9 livres par an dont il en paye 36 livres immédiatement| |5|1741, 11 janvier. François PEYNEAU Me de bateau du bourg de Coutras adresse cet acte à Thomas FETY charpentier de bariques et marchand du bourg de Coutras et à Jean BARBOTIN marchand du bourg de Saint-Médard-de-Guizières juridiction de Puisseguin en Puynormand, leur a dit et remontré au XX réponse à l’acte qu’il luy ont fait le 6 du courant notifié le 7 par Me BOURSEAU notaire royal qui leur dit acte ne contient que des suppositions et des mensonges et ne peut détruire en rien l’acte que ledit PEYNEAU leur a fait le 4 du courant retenu par même notaire que ces présentes dans lequel il déclare persister pour éviter toute redite et comme par icelluy il a déclaré estre débiteur desdits FETY et BARBOTIN de la somme de 131 livres pour les raison expliquées en icelluy et qu’il veut leur oter tout prétexte de faire de mauvais incidents aux protestations et réservations qu’il fait de faire suite de son dit acte il a remis ez mains de nous notaire la somme de 131 livres spéciffiée en 20 écus d’argent valant 6 liovres pièce, 2 demy écus aussy d’argent valant 3 livres pièce, 4 pièces aussy d’argent valant 24 sols chacunes et 2 sols marqués de 2 sols pîèces faisant laditte somme pour estre par nous offerte auxdits FETY et BARBOTIN avec somation de la prendre et recevoir et en donner quittance et à leur refus la consigner à leurs risques périls et fortune ez mains de nous notaire aux protestations et réservations qui fait que ledit PEYNEAU comme il est susdite de faire suite de sondit_ acte et autres protestations et réservations tel que de droit et d’ordonnance de quoy a esté requis acte octroyé fait et passé à Coutras étude dudit notaire présents Denis VIROLLE et Françoise MARSAULT clercs habitant dudit Coutras. S’ensuivent les 2 notification avec refus des épouses de prendre l’argent qui reste aux mains du notaire BARRAUD.| |6|1741, 12 janvier. François PICOT maitre de barque du bourg de Coutras adresse le présent acte à Sr Jean BARBOT bourgeois et receveur au bureau de Coutras, luy a dit et remontré qu’il est surpris de ce que ledit sieur BARBOT luy a fait faire commandement cejourd’huy de raporter un acquis qui fut délivré par ledit Sr BARBOT à François DUTOUR patron de son batteau pour le transport de 3 pièces eau-de-vie à Bordeaux qu’il datte du 22 février dernier lequel ledit PICOT n’a peu remettre aux gardes qui ont fait ledit commandemant à cause de quot ils se sont étably en garnison chez luy ce qui n’est pas juste puisque ledit PICOT n’a ni n’a jamais eu ledit acquis en son pouvoir tout au contraire c’est le sieur NADEAU marchand aux Chartrons à qui les dittes 3 pièces eau-devie furent remises qui a ou doit avoir ledit acquis qui luy fut remis par ledit DUTOUR aux fins de la décharge desdittes eau-de-vie lequel il promet de faire enregistrer au bureau des Chartrons et comme ledit PICOT ne sait si ledit Sr NADEAU a fait faire ledit enregistrement et n’ayant remis ledit acquis à son patron de batteau il est obligé de faire le présent acte audit sieur BARBOT pour luy dénoncer ce dessus et le prier et en tant que debesoin le somme comme il le somme par ces présentes de lever la garnison qu’il a fait établir chez ledit PICOT par ses gardes attendu comme il est susdit qu’il ni a nullement de sa faute si ledit acquis n’eut par esté raporté puisque c’est ledit Sr NADEAU qui en droit seul suporter la payne étant d’uzage que le patron de batteau remetent les acquis au marchand à qui les eau-de-vie sont adressées ce qui a esté fait et que c’est luy quy les fait enregistrer au bureau des Chartrons et ensuite la remetent auxdits patrons pour les porter au bureau de ce lieu ; ledit Sr NADEAU n’ayant remis celuy sont est question il doit le remettent ou à deffaud de ce payer ses croits que ledit Sr BARBOT demande à deffaud par ledit Sr BARBOT délivrer laditte garnison et de s’en prendre audit Sr NADEAU ledit PICOT proteste contre luy de tout les depans dommages intérêts souffert et à souffrir et générallement proteste de tous ce qu’il peut et doit protester dont acte octroyé pour estre notifié audit Sr BARBOT. Fait et passé à Coutras maison dudit PICOT présents Sr François DUBREUIL marchand et Denis VIROLLE clerc habitant de Coutras témoins qui ont signé et non ledit PICOT qui a déclaré ne le savoir faire. DUBREUIL ; VIROLLE ; BARRAUD, notaire royal. S’ensuit la notification au sieur BARBOT où il fait réponse qu’il ne peut ni ne veut lever la garnison établie sur ledit PICOT qu’iceluy ne raporte l’acquis dont est question ou ne paye la somme de 97 livres 19 sols 8 deniers pour les droits dheus par lesdittes 3 pièces eau-de-vie et par cette somme par forme d’amande revenante à celle de 185 livres 19 sols 4 deniers ensemble les fraix fait n’estant nullement son affaire de s’en prendre audit Sr NADEAU ce que ledit PICOT prétend que ledit Sr NADEAU doivent le garantir c’est à luy à ce pourvoir contre luy ainsi qu’il avisera attendu laquelle réponse et pour éviter aux fraix et faire lever laditte garnison ledit PICOT sans entendre le préjudicier en faux quelconque et sous la réserve expresse qu’il fait de ce pourvoir par les voyes de droit et d’ordonnance tant contre ledit Sr BARBOT que contre ledit Sr NADEAU a tout présentement réellement contant payé sur ces présentes audit Sr BARBOT par forme de consignation et comme contraint et forcé laditte somme de 185 livres 19 sols 4 deniers dont BABROT en fait quittance et il fait lever la garnison, par ledit PICOT payant les fraix qui sont dhus aux gardes. DUBREUIL ; BARBOT ; VIROLLE ; BARRAUD, notaire royal.| |7|1741, 14 janvier. Sieur Jacques NAU marchand tanneur de la ville de Guistre d’une part et Marie JOFFRE veuve de Jean RICHON et Jean DUCLOU laboureur son gendre de Picquard à Coutras entre lesquels a été dit que par contrat du 24 juillet dernier NAU a donné à faire valloir et cultiver à moitié fruits et revenu à JOFFRE et DUCLOU une petite métairie à Picard équipé d’une paire de bœufs estimé 120 livres, une paire de grands veaux 81 livres une vache avec un vaux à sa suite 57 livres, une charrette ferrée 42 livres 2 cochons 40 livres et une autre vache 60 livres revenant à 400 livres et pour semance 10 quard froment, 5 sacs de seigle, demy car de baillarge, un car d’orge, un car de gesse, un quard de pessillon, un quard comble de graine de chanvre, 2 picotins de graine de lin, demy car de poix, un quard de bled d’espaigne| |8|1741, 14 janvier. Giraud HUGUET laboureur comme mari de Marie MUSSET de Frouin à Porchères vend à Jacques NAU marchand tanneur de Guistres tout iceluy appand appellée le Parc de Bœufs avec un autre autre petit appand au costé le tout vieux et menassant une chutte prochaine y ayant majeure partie de la tuile qui a esté enlevée et majeurne partie des bois les autres étant poury et rompus avec les aisines qui sont au couchant dudit appant et la moitié de celle qui sont au devant lesdits appand et à suite de celle qui sont au costé d’iceluyappand allant à une petite maison appelée la Brulerie appartenante audit HUGUET lesquelles aisine seront partagées par moitié et de travers mouvant du cduc de Richelieu et de Fronsac pour 120 livres| |9|1741, 14 janvier. Sieur Jacques NAU marchand tanneur prend possession de son achat.| |10|1741, 16 janvier. Jacques JONNAU vigneron de Picard adresse cet acte à Mr Me Jean DEGRANGE avocat en la cour sénéchal de Fronsac et Coutras habitant de St Martin de Laye, lui a dit et remontré que par contrat du 24 février 1740 retenu par MORANGE notaire au duché de Fronsac il fit vente de tout la part de maison et bâtiment lui appartenant au village de Grande à St Martin de Laye avec les aisines et certaines pièce et comme ledit JONNAU a reconnu qu’il s’étoit lui-même lezé les biens et héritages par luy délaissés au sieur DEGRANGE il a intérêt à faire rézilier le contrat de vente à l’effet de quoi il a été conseillé de prendre lettre en restitution contre ledit contrat mais comme il sait que ledit DEGRANGE est rempli de lumières et déguizé et qu’il n’a pas l’esprit processif, il a aussi été conseillé de luy faire le présent acte pour luy dénonce ce dessus et pour le somme de consentir au réziliment d’iceluy contrat de vente … DEGRANGE consent.| |11|1741, 16 janvier. Me Simon BOURSEAU notaire royal et procureur au sénéchal d’une part et Jacques JOUNNEAU laboureur à bras de Picquard à Coutras ont fait un échange. BOURSEAU donne une pièce de terre en vigne ténement de Rimbeaud à Lussac appellée au Grand Champs et il reçoit toute la part et portion de maison et bâtiments audit JOUNEAU appartenante au village de Grane à Saint-Martin de Laye, les biens mouvants de l’abbé de Guistre et de l’abbé de Faize| |12|1741, 18 janvier. TESTAMENT de Marie TURLAY femme de François PICOT maistre de barques du bourg de Coutras| |13|1741, 18 janvier. TESTAMENT de François PICOT maistre de barques du bourg de Coutras époux de Marie TURLAY| |14|1741, 20 janvier. Mathurin JOYAT mallier d’Abzac paye à Jean MARSAULT dit Gentille charpentier de moulin de Coutras 20 livres pour les 2 tiers de celle de 30 livres dont il s’est trouvé débiteur pour reste de l’apprentissage de feu François JOYAT son fils décédé en décembre dernier, contrat passé le 5 avril 1739 devant BARRAUD. Il a été distrait 10 livres pour le temps que ledit JOYAT fils avoit fait pour finir sondit apprentissage.| |15|1741, 21 janvier. MARIAGE entre Jean FETY journallier fils de feu Jean FETY aussi journallier et de Jeanne GIRET, femme à présent de Jean COUSIN et Louis COUSIN fille de feu Guillaume COUSIN journallier et de Catherine GODICHEAU tous habitants de Mouchebeuf au Fieu| |16|1741, 22 janvier. Elisabeth DELUZE épouse de Sr Jacques NAU marchand de Guistre paye à Jean VIDAL marchand boucher, Bertrand BORDE tailheur d’habits, Sr Pierre LUTARD marchand et à François MARTIN aussi tailheur d’habits du bourg de Coutras 45 livres pour les rentes qu’il devoit pour la maison qu’il possède dans le ténement de la Tanerie pour 1706 jusques et y compris 1727 pour lesquelles ils ont été pris solidaire| |17|1741, 26 janvier. François JUDE du Pin à Saint-Christophe d’une part et Thomas VACHIER laboureur de Serpe font un échange. JUDE donne une pièce de terre en vigne ténement du village de Serpe aux Cabanes et en retour il reçoit une pièce de terre en chaume dans la prise du Pin appelée à la Chapelle du Pain, le tout mouvant du duc de Fronsac| |18|1741, 27 janvier. Jean BOUFFARD laboureur d’une part et François RANGEARD femme de François BOUFFARD vigneron, tous habitants du Pin à Saint-Christophe entre lesquels a été dit que ladite RANGEARD a par exploit du 17 juin dernier assigné ledit BOUFFARD devant monsieur le juge ordinaire de Coutras pour qu’il fut condamné à se désister en sa faveur d’une pièce de terre, puis jugement le 3 septembre dernier qui casse cet exploit dont elle a fait appel devant le Sénéchal de Coutras, devant quoi ladite RANGEARD a reconnu qu’elle est mal fondée dans son appel et elle solliciter de Jean BOUFFARD de finir leurs contestations à l’amiable.| |19|1741, 28 janvier. Marie LOCHE veuve de feu sieur Jean MASSON Me chirurgien du bourg de Coutras vend à sieur Jean MASSON son fils Me chirurgien du bourg de Coutras 2 pièces de terre à Coutras la première en vigne prise des Jourdaines appellée aux Guiniers, la seconde prise de la Mothe de Mon appelée à Chanteloup mouvantes, dans le ténement des Jourdaines su seigneur anbbé de Guistres et pour ceux situés dans le ténement de la Mothe de Mons au seigneur de Bellisle pour la somme de 24 livres| |20|1741, 28 janvier. Jean TAILLEDET marchand du bourg de Coutras en conséquence de la cession qui luy a été faite par sieur Léonnard BONNET dit Lacombe marchand de Bardenac juridiction de la Mothe Coueron en Saintonge par acte du 25 du présent mois retenu par DELUZE notaire royal, a pris et retiré des mains dudit notaire 75 livres qui luy a esté ceddé| |21|1741, 30 janvier. Pierre FRAPIER dit le Soldat laboureur du bourg de Saint-Christophe d’une part et Pierre PICOT charpentier de bariques de Pinseguaire à Saint-Christophe entre lesquels a été dit que par appointement du 17 décembre dernier ledit PICOT a été condamné de payer à FRAPIER les dommages intérêts qu’il avoit souffert à raison d’une saisir faitte sur les meubles énoncés audit appointement | |22|1741, 31 janvier. MARIAGE entre Pierre VACHER charpentier de bateau fils de Jean VACHER et de feu Jeanne TEXIER de Bonzac et Marie TURLAY fille de feu Simon TURLAY et Marie PICOT du bourg de Coutras| |23|1741, 1er février. Samson Gabriel BONNIN sieur de Lignière conseiller du roy référendaire en la chancellerie de Guienne habitant du bourg de Coutras d’une part et sieur Mathurin CONSTANT bourgeois habitant de la Bombarde au Fieu d’autre entre lesquels a été dit qu’il y a un fli d’eau qui vient de l’étang du village de la Bombarde et coule dans une pièce de terre en pred appartenant audit sieur CONSTANT qui est joignante laditte communauté en travers de laquelle pièce dudit sieur CONSTANT il a a une petite rigole de la largeur d’un pied et de la profondeur de 11 pouces où coule ledit fil d’eau et suit une rigole qui est au bout de la surditte et conduit lesdittes eaux au travers d’une pièce de terre en pred appartenante audit sieur BONNIN laquelle eau arose lesdits preds et comme les parties étoient à même d’entrer en procés pour faire fixer et régler les jours qu’ils devoient prendre les eaux qui coullent le long de ladite rigole pour aroser leurs preds et que même ledit sieur BONNIN prétendoit que ledit sieur CONSTANT ne tenoit par laditte rigole nette et qu’il évitoit par lç que les eaux ne puisse couller dans le pred dudit sieur BONNIN et el e long de la rigole qui est au travers d’iceluy mais ayant reconneu lessdittes parties que s’ils entroient en procés ce seroit d’une longue discussion pour régler et fixer les droits de chacun d’eux et qu’il se consommeroit en fraix, ils ont convenu et demeuré d’accord de ce qui suit c’est à savoir que la rigole qui est dans la pièce dudit sieur CONSTANT et celle qui est suivante et dans la pièce dudit Sr BONNIN sont et demeurent à l’avenir et à perpétuité de la largeur d’un pied et de la profondeur de 11 perches que ledit Sr CONSTANT sera tenu de laisser couller ledit fil d’eau dans icelle comme elle a accoustumé de faire et avant que ledit Sr CONSTANT n’en eut bouché l’entrée à l’effet de quoy il tiendra laditte rigole nette et pourra iceluy sieur CONSTANT prendre l’eau qui coullera dans icelle rigole 2 jours de trois pour aroser son pred s’il le juge à propos et ledit sieur BONNIN prendra aussy s’il le juge à propos d’eau qui coullera d’icelle rigole le troisième jour pour aroser son pred sans que ledit Sr CONSTANT puisse XXX ni détrôner ledit jour en façon quelconque et sera néanmoins permis audit sieur CONSTANT de faire une rigole entre son pred et son ouche pour y faire passer les eaux qui viendront dudit étang appelé cidevant de la Communauté les deux jours qu’il devra la prendra seulement et le jour que ledit Sr BONNIN la prendra ledit Sieur CONSTANT sera tenu de coucher la rigole qu’il ouvrira entre ledit pred et saditte ouche, convenu aussy que lors qu’il y aura trop d’eau il sera permis aux parties de la faire passer dans le fossé qui renferme la pièce dudit Sr CONSTANT et qui est au costé d’icelle et au bout du levant pour que la rigole quartit des eaux ne puisse endommage les preds des parties lesquelles ont déclaré que les choses pour lesquelles elles transigent ne vallent que la somme de 15 livres… | |24|1741, 2 février. François PICOT maitre de barque du bourg de Coutras adresse cet acte à Jacques TURLAY dit Marmonette journallier dudit bourg, lui a dit et remontré que par appointement rendu le 27 aoust dernier ledit TURLAY fut condamné de payer audit PICOT 64 livres 8 sols 8 deniers d’une part et 30 sols d’autre mais il y a eu appel| |25|1741, 3 février. François PICOT maitre de barques et Clément ROLLAND marchand tous deux du bourg de Coutras entre lesquels a été dit que ledit PICOT se seroit rendu fermier judiciaire des fruits des biens de feu Ellie CARRE qui luy furent delessés sous la caution dudit ROLLAND par appointement en exécution duquel ledit ROLLAND caution a jouy et persu les fruits desdits biens la première année dudit bail et la seconde desdittes années ledit bail auroit esté tiersé et delivré à Jacques TURLAY sous la caution de Sr Estienne COUDROY à la charge de payer et rembourser ledit PICOT…| |26|1741, 3 février. François PEYNEAU maistre de batteau du bourg de Coutras, du vouloir et consentement de Thomas FETY charpentier de bariques dudit bourg et de Jean BARBOTIN marchands de Saint-Médard a retiré des mains de nous notaire 131 livres reçus par acte du 11 janvier dernier | |27|1741, 5 février. François VIDAL potier d’étain du bourg de Coutras donne à faire valoir et cultiver à moitié fruits profits et revenus pour 3 années à Simon BOYDRON laboureur de Millet à Coutras une petite maisterie à Millet dans laquelle ledit BOYDRON fait sa demeure. VIDAL fournit2 bœufs de tire avec un joug et une paire de juilles estimé 153 livres, une charrette ferrée et un arreaux garny estimé 40 livres, 2 brebis et une chèvre et 3 oyes non estimés, plus 9 cars de froment, 3 sacs de seigle, 2 cars de gesses, demy cars de grenne de chanvre… les revenus annuels de cette ferme sont de 85 livres.| |28|1741, 8 février. Sieur Jean QUANTIN maitre chirurgien du bourg de Coutras comme père de ses enfanst et de feue Marie MASSON reconnait avoir reçu de Marie LOCHE veuve de Jean MASSON maistre chirurgien sa belle mère du bourg de Coutras absente mar sieur Jean MASSON son fils maistre chirurgien de Coutras pour elle, savoir tous les meubles et effets qui furent constitué à ladite feue MASSON par laditte LOCHE par le contrat de mariage avec ledit sieur QUANTIN du 29 janvier 1715 retenu par BOURSEAU notaire royal que les parties ont estimé à 370 livres| |29|1741, 8 février. Mathurin SARASIN laboureur de Lauvirat vend à Mr André RICHON notaire royal de Savignac une pièce de terre de 6 brasses en chaume et jaugue ténement des Petits Roy à Coutras appellée au Marais qui confronte du nord et midy audit RICHON, du bout du levant au ruisseau de Martin et d’autre bout du cochant aux héritiers de Sr Jean ROY mouvante du duc de Fronsac pour 18 livres| |30|1741, 13 février. TESTAMENT de Meric LOUBIGE tailheur d’habits de Barraud à Abzac, époux d’Elisabeth RICHON| |31|1741, 14 février. Gabriel DESAGES vigneron de Lamotte de mons à Coutras vend à François PEYNEAU maistre de batteau de Coutras 2 chambres de maison avec leurs aisines au derrière à la Motte de Mons en anef et en appand en pierre bois torchis, vieilles et ruinées couvertes de tuilles creux avec le droit de passage avec bœufs et charrette à pied et à cheval mouvantes du seigneur de Bellisle seigneur de fief pour 120 livres| |32|1741, 19 février. Charles GAST sieur de Ponfoucaud ancien officier de marine habitant de Lapouyade à Saint-Médard-de-Guizières adresse cet acte à sieur Jacques GAST d’Hauterive son fils bourgeois habitant de Lapouyade, lui a dit et remontré que s’étant trouvé indisposé et n pouvant vaquer à ses affaires il luy a donné procuration pour régir les biens et vaquer à toutes ses affaires , retenue par DELUZE mais comme le sieur GAST a recouvert le rétablissement de sa santé et qu’il peut voyager et vaquer à ses affaires il est obligé de faire le présent acte audit Sr HAUTERIVE pour luy dénoncer ce dessus et la révocation qu’il déclare faire de laditte procuration| |33|1741, 19 février. Charles GAST sieur de Ponfoucaud ancien garde de la marine du lieu de Lapouyade à Saint-Médard de Guizières afferme pour un an à Jean PAJOT mallier de Lapouyade toute icelle maillerie de Lapouyade avec la maison et jardin que ledit PAJOT occupe et une pièce de pred dans les preds de Jaungue et tout et ainsi et de même qu’il en a jouy les années précédentes laquelle maillerie ledit PAJOT tiendra en bon état et par ledit sieur GAST fournissant les gros bois seulement ledit PAJOT sera tenu de fournir les autres bois et table nécessaires à ladite maillerie et de payer les ouvriers lui les mettront en oeuvreet à la fin du bail ledit PAJOT lessera icelle maillerie en bon étét de laquelle ensemble de laditte maison et pred et jardin ledit sieur GAST promet et s’oblige de laisser et faire jouir ledit PAJOT plainement et paisiblement pendant le cours dudit bail et de payer les rentes dont le tout est chargé et ledit PAJOT payera la taille et autres subsides dhues au roy impossées et à imposer sur laditte maison et maillerie et à la fin dudit bail ledit PAJOT laissera la maison nette de tout bourier et imondice. Cette ferme a esté ainsi faitte par ledit sieur GAST audit AJOT pour 135 livres et 2 paires de cannards et 4 paires de poullets ensemble la moitié des oisons que ledit PAJOT élèvera, payable quartier par quartier à la fin d’iceux sans que l’un terme ne retarde l’autre, les cannards au mois d’aoust, les poullets à la Saint-Jean Baptiste et pour l’exécution du contenu en ces présentes les parties chacune pour l’effet de leurs promesses respectivement l’une envers l’autre obloigent affectent et hipothèquent tous leurs biens et meubles présents et futurs qu’ils ont soumis à justice. Fait et passé audit lieu de la Pouyade maison du dit sieur GAST présent Maistre Anthoine MOMMOLON avocat en la cour et Jean BARRAUD laboureur de Lapouyade. GAST DE PONFOUCAUD ; MOMMOLON, BARRAUD, notaire royal.| |34|1741, 20 février. Sieur François DELACHEZE bourgeois de Fromanteau à Saint-Privat en Périgord reconnait avoir reçu de Françoise CARTIER veuve de Jean BARON du bourgd e Coutras 112 livres 10 sols qu’elle luy doit pour le prix de ferme de 18 mois qui seront échus le 1er mars prochain de la maillerie qu’elle jouit appartenante au sieur DELACHEZE comme cessionnaire de Messire Charles DE PRESSAC suivant les contrat de ferme et de cession qui sont en date du 113 août 1733 et 3 septembre 1737 le premier retenu par BOURSEAU et le dernier par moi notaire | |35|1741, 23 février. Charles GAST sieur de Ponfoucaud ancien garde de la marine de Lapouyade à Saint-Lédard-de-Guizières afferme pour 9 années à Jacques GASTE sieur d’Hauterive son fils émancipé habitant de Lapuyade tous les biens fonds imeubles lui appartenant comme père légal de ses enfants et de feue demoiselle Marguerite MARSAULT qui sont sis et situés à Lappouyade à Saint-Médard-de-Guizières et ailleur y compris tout iceluy bien appellé le Maine du Fourg au lieu du Mayne du Fourg en Saintonge à l’exception seulement du bourdieu de Peuvreau que ledit sieur GAST se réserve et les biens qu’il a acquis par le décès du Sr ORUSSEAU qui ne sont compris dans la présente ferme, lesquels biens sus affermés consistent en un moullin consistant en 4 meulles virantes, une maillerie, une maisterie avec 3 maisons et des jardins, un chais cuvier le tout situé à Lapouyade, réservé aussi au sieur GAST de Ponfoucaud une chambre garnie dans les batiments de la Pouyade à son choix qui demeurera distraire plus une maisterie au bourg de Saint-Médard avec les vignes que le metayer cultive, un bien appellé Blanchon et le bien du Maine du Fourg pour le prix de 2200 livres par an… si par malheur la chaussée dudit moullin venoit à rompre et casser les réparations desdittes ruptures seront faittes à fraix communs entre ledit sieur GAST père et les enfants…| |36|1741, 24 février. Charles GAST sieur de Ponfoucaud ancien garde de la marine habitant de Lapouyade à Saint-Médard-de-Guizières vend à Pierre ALLARD maitre serrurier du bourg de Coutras 7 pièces de terre sen chaume dans la prise des Jourdaines à Coutras, la première appellée à la rochelaize autrement à la Chasigneray, la seconde même lieu, la troisième mêmee lieu, la quatrième à la Chaignasse, la cinquième à la Pège, la sixième en chaume et pinadas à la Chataignère et la 7ème idem mouvants de l’abbé de Guistres pour 150 livres| |37|1741, 25 février. Marie DESCAZEAU veuve de François RENON ouvrageur habitante de Coutras vend à sieur Pierre DUFOURQ Vieux marchand blanchier du bourg de la Roche-Chalais paroisse de Saint-Michel la rivière en Périgord, une pièce de terre en labeur et rang de vigne au lieu de la Roche dans laquelle il y a une maison de pierre bois torchis couverte de tuille creux consistant en plusieurs chambres hautes et basses avec le four qui est dans lesdits bâtiments, la moitié du puy qui est commun avec Anne MECHAIN mouvante du seigneur de la Roche pour 1200 livres| |38|1741, 25 février. Marie DESCAZEAU veuve de François RENON ouvrageur du bourg de Coutras paye à Pierre CHEVALLIER vieux marchand blanchier dubourg de Coutras 600 livres | |39|1741, 25 février. Marie DSCAZEAU veuve de François RENON ouvrageur du bourg de Coutras en qualité de commun en acquets avec ledit feu, iceluy fils héritier des droits de Jacquette CATHERINEAU sa mère paye à demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE 199 livres Et 81 livres d’autre part| |40|1741, 25 février. Marie DESCAZEAU veuve de François RENON ouvrageur du bourg de Coutras a dit que la somme de 600 livres provient de deniers de Pierre CHEVALLIER marchand blanchier| |41|1741, 17 février. François VACHIER forgeron de Troquereau de l’Isle paye à Louis ROY laboureur des Grands Rois à Coutras 64 livres 9 sols 8 deniers suite à un appointement| |42|1741, 26 février. François ROCHER forgeron de Troquereau de l’Isle confesse devoir à Me Guilhaume CHANDEAU notaire royal de Coutras 64 livres 10 sols pour pareille somme prestée| |43| 1741, 26 février. Ellie et François SOULLARD père et fils laboureurs de la Bodeterie vendent à sieur Emmanuel BOURGEAUX bourgeois du bourg de Coutras une pièce de terre en labeur ténement de la Motte dTerrade à Coutras appellée au Champs du Four des Landes , plus une pièce de terre en chaume audit champ, plus une autre pièce de terre en labeur même prise appellée au Grand Lot et finalement une autre pièce de terre même prise au Pred de la Mothe autrement au petit pred qui confronte du costé du levant au chemin du Port, d’autre costé aux héritiers de Arnaud CRAMON, du bout du midy à la rivière et d’autre bout à Laurent ROY mouvantes du duc de Richelieu et de Fronsac pour 180 livres.| |44|1741, 3 mars. PARTAGE des biens communs entre Françoise SAGET femme de François CASSAIRE et Marie SAGET femme de Jean BERNARD sœurs SAGET filles de feu Jean SAGET et Peyronne BOISBELLET dans les paroisses de Lagorce, prise de Drouilhard et Village de Laquais| |45|1741, 3 mars. Jacques JONEAU laboureur de Picquard à Coutras vend à Simon BOURSEAU notaire royal et procureur au sénéchal de Coutras une pièce de terre en vigne ténement de Rambaud à Lussac appellée au Grand Champs mouvant au seigneur abbé de Faise pour 24 livres| |46|1741, 9 mars. Sieur Pierre BRIEU bourgeois d’Abzac paye à Jean PRADEAU laboureur de Picampeau paroisse et juridiction de Lussac 100 livres| |47|1741, 9 mars. Sieur Jean QIEYREAU bourgeois et Maître perruquier habitant du bourg du Palais à Puisseguin comme fils héritier de feue demoiselle Françoise VIOLLAD confesse devoir à demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE 100 livres | |48|1741, 9 mars. Pierre VRILLEAU dit Lemarchand laboureur de Boissier aux Eglisottes reconnait devoir à sieur Jean BOYLEVIN marchand de Pepin autrement Fiacre à la Barde en Saintonge 100 livres | |49|1741, 10 mars. Messire Jean TRIGANT DE BOISSET écuyer de Boisset à Saint-Christophe-de-Double a pris et retiré des mains du notaire 60 livres qu’li avit consigné au préjudice de Maître Gabriel MOURE par acte du 14 novembre 1735| |50|1741, 13 mars. François PEYNEAU me de bateau du bourg de Coutras a dit que par contrat du 14 février dernier il a acquis de Gabriel DEZAGE vigneron de la Mothe de Mons deux chambres de maison avec les aisine, il en prend possession.| |51|1741, 13 mars. Françoise CARTIER veuve de Jean BARON vivant maître tondeur du bourg de Coutras comme héritière pour une tierce partie de feu Urbain CARTIER son père a dit que demoiselle Jeanne DELAYE veuve de Me Jean BOUSSIER avocat en la cour habitante de la ville de Bordeaux en qualité de tutrisse de ses enfants héritiers de feu autre Me Jean BOUSSIER leur ayeul se prétendent créanciers de l’hérédité de feue Filipe RALLION mère de laditte CARTIER et ont fait procéder par saisie réelle sur la tête de Me Guillaume CHANDEAU procureur en l’ordinaire de Coutras en qualité de curateur de l’hérédité… elle prend possession de biens lui appartenant, situation compliquée…| |52|1741, 16 mars. Pierre BERTONNET maistre menuisier de Fenouil à Saint-Christophe adresse cet acte à Maître Jean et Martial CATHERINEAU frères, ledit Jean cidevant notaire et procureur au siège de Coutras et ledit Martial praticien du Terrier à Chamadelle, leur a dit et remontré qu’il demeure averty que ledits CATHERINEAU sont débiteurs de Clément GOUTEYRON comme mari de Marguerite BARBARON et comme ledit BERTONNET est créancier de sommes considérables dudit GOUTEYRON il fat cet acte pour s’opposer.| |53|1741, 24 mars. Mr Jean Léonnard MOUNIER commissaire aux saisies réelles a dit que par contrat du 4 juillet dernier il a acquis de Jean ESTEVE charpentier d’areau de Tournerie 2 petites pièces de terre à Tournerie, il en prend possession| |54|1741, 27 mars. TESTAMENT de Marguerite AVRIL femme de Estienne BOUJUT maréchal taillandier du bourg des Peintures| |55|1741, 27 mars. TESTAMENT de Jeanne CASSAT femme de Mathias DROUHAUD laboureur en qualité de métayer habitant du bourg des Peintures| |56|1741, 27 mars. Sr Pierre MARSAULT bourgeois de Garives à Camps en Puynormand vend à Sr François MARSAULT aussy bourgeois son neveu du bourg de Coutras la sixième partie d’une pièce de terre en labeur appelée au Grand Barry ténement des Abbés à Camps laquelle pièce est indivise et partageable entre les parties et autres héritiers de sieur François MARSAULT leur père et ayeul mouvante du seigneur année de Faise pour 15 livres| |57|1741, 27 mars. Nicollas GRANJOU maistre Menuisier des Petits Bourgueau à Galgon comme mari de Jeanne HEYREAU et pour Ellie NEYREAU son beau-père d’une part et Sieur Jean GAUTIER marchand du bourg des Billeau paroisse Saint-Georges de Guestre en Puynormand entre lesquels a été dit que ledit sieur GAUTIER et Marie LACOMBE son épouse se sont constitué débiteurs dudit NEYREAU et de Collette MEYNARD sa femme de 139 livres suivant transaction du 29 décembre 1734 retenu par GIRAUD notaire royal… histoire compliquée| |58|1741, 29 mars. Charles de PONFOUCAUD ancien officier de marine de la Pouyade à Saint-Médard comme père légal de Charles-François GAST, François-Onézime GAST, Marguerite et Daniel GAST ses enfants et de feue demoiselle Marguerite MARSAULT et Jacques GAST sieur d’Hauterive fils cohéritiers de ladite feue demoiselle MARSAULT habitant de Lapouyade, icelle marguerite MARSAULT héritière sous bénéfice d’inventaire de feu sieur Auguste BOSQUET DE VERLIAS son oncle ce dernier héritier de feu Elleazard DE VERLIAC son frère, ledit Jacques GAST émancipé d’âge lesquels reconnaissant devoir à François FRAPIER marchand et comme mari de Marie BIGOT et Jean et François VIALD frères marchands bouchers et Sr Pierre LUTARD marchand comme mari de Jeanne VIDAL la Jeune, et pour Jeanne VIDAL femme de Bertrand BORDE et pour Marie VIDAL femme de Pierre MONTEUIL, et à François BARRY maistre cordonnier héritier de feue Jeanne BIGOT, icelles BIGOT héritières de Marie CHEVEREAU la somme de 500 livres suivant jugement du présidial| |59|1741, 2 avril. Marie TEURLAY veuve de François BLOUIN, vivant tailleur d’habits habitante du bourg de Coutras vend à Me Pierre DELUZE notaire royal et lieutenant de la juridiction de Laubardemont habitant de Coutras, 2 pièces de terre en vigne ruinée prise des Guillot à Coutras la première de 6 brasses apellée à l’échelle, la seconde au Champ des Ouilliers mouvante du seigneur de Belisle pour 48 livres | |60|1741, 3 avril. Georges BOISSIER charpentier de haute futaie de Troquereau de l’Isle à Coutras paye à Catherine RIVALEAU femme de Thomas LANDAY vigneron et à Jeanne FORTIN femme de François BOUSSIER vigneron7 livres| |61|1741, 4 avril. Estienne BOUJUT maréchal taillandier du bourg des Peintures paye à Jean et autre Jean ARNAUDINEAU frères vignerons, ledit Jean lesné de la Bombarde au Fieu et l’autre le Jeune de Troquereau des Landes à Coutras, 6 livres | |62|1741, 5 avril. Maistre Louis OBISSIER commissaire aux saisies réelles de la juridiction de Lussac en Puynormand reconnait avoir reçu de Maistre Jean Joseph CHAPERON notaire royal et procureur au présidial de Libourne, ancien jurat de la ville de Libourne y habitant Grand Rue, 797 livres| |63|1741, 9 avril. Louis RIVALLEAU charpentier de bariques dubourg de Saint-Seurin sur l’Isle renouvelle en faveur de demoiselle Jeanne ROBIEANU veuve VIROLLE comme légataire universelle de feu sieur François VACHIER, le contrat d’obligation que ledit RIVALLEAU a consenti sous la caution de Jeanne DUCLION en faveur dudit feu Me Jean VACHIER portant 100 livres le 6 avril 1711 retenu par BOURSEAU notaire royal| |64|1741, 9 avril. Demoiselle Judith BONNIN veuve de sieur Pierre FAURE adresse cet acte à Jean SORILHON charpentier de bariques de Fargues à Coutras, luy a dit et remontré qu’elle est créancière de l’hérédité de feu Pierre DRILHON vivant laboureur de la Bodeterie de 41 livres par condamnation du 26 mai 1714 et elle demeure avertie que SIROLHON jouit depuis 4 à 5 ans de 2 pièces de terre en pred ténement de Mouchat venant de la succession duydit feu DRILHON, elle s’oppose| |65|1741, 10 avril. Magdeleine TURLAY veuve de Jacques MOUIGNEAU tisserand de la Bodeterie a dit que par contrat du 25 septembre dernier elle a acquis de Ellie et Pierre JAUNAT laboureurs 2 pièces à Coutras et elle en prend possession.| |66|1741, 13 avril. MOULIN DE COUTRAS. Sieur Pierre GROS, maître chamoiseurdu bourg de Coutras comme mari de Marie RALLION fille de feu Michel RALLION vend à Moïse FIRMEL sieur de la Mothe bourgeois du bourg de Coutras, la quatrième partie d’une cinquième partie d’une quizième partie de tous iceux moulins à bled situés au présent bourg sur la rivière de Dronne consistant en 4 meules virante avec la portion qu’il a des illes illots chaussée, eaux allantes et venantes fuittes et deffuites droits de pesche et de batteau et générallement tous ce qui lui appartient snas aucune réservation tout ainsi et de même que laditte portion de moulin estoit échue audit feu RALLION son beau-père par son lot de partage du 12 octobre 1715 retenu par SEGUINEAU avec des héritages sus vendus leurs autres plus amples vraye et légitimes confrontations fonds solles entrées issues appartenances et dépendances sans en rien réserver ni excepter desquels ledit GROS s’est demis devetus et désaisi en a vestu et saisi ledit sieur FORMEL mis en possession verbale par le bail cedde et octroye des présentes avec consentement qu’il en prenne la réelle et personnelle sur les lieux quand bon luy semblera en sa présence ou absence, promet et s’oblige ledit vendeur en son propre et privé nom de garantir et deffandre les héritages sus vendus envers et contre tous de tous troubles procès dettes hipothèques arrerages de rentes lots et ventes et autres droits et devoir seigneuriaux du passé jusques à ce jour à la charge par ledit sieur FORMEL de les payer à l’avenir à la décharge du vendeur à monseigneur le duc de Richelieu de qui ils relèvent, cette vente a est ainsi fait par ledit GROS audit Sr FORMEL pour la somme de 25 livres qu’il luy a tout présentement réellement à l’instant payée sur ces présentes en un louis d’or de 24 livres et 20 sols en monnoye que ledit Sr GROS a prise et serrée d’en contente en fait quittance audit Sr FORMEL promet qu’il ne luy en sera jamais rien demandé à l’avenir à peyne de tous depans dommages intérêts déclarant les parties qu’ils se tiennent quitte l’un à l’autre des demandes respectives qu’ils auroient esté en droit de se faire scavoir ledit sieur FOIRMEL audit GROS pour godance à luy dhue ou autrement pour celle qu’il a dit avoir esté pris solidaire et ledit GROS audit Sr FORMEL pour XXX qu’il a esté aussy pris solidaire sur lesdits moulins et pour les jouissances de saditte portion sus vendue que ledit Sr FORMEL peut avoir faittes consantant ledit GROS que ledit Sr FORMEL se fasse payer et rembourser de touttes celle qui peuvent luy être dhues jusques à ce jour et qui ont esté faittes par autre que par ledit Sr FORMEL, les clauses pour lesquelles les parties se tiennent quittes n’ayant esté évalué entreux quà la somme de 24 livres et pour l’entretien et exécution du contenu en ces présentes les parties chacunes pour l’effet de leurs promesses respectivement l’un envers l’autre obligent affectent et hipothèquent tous leurs biens présents et futurs qu’il soumettent à justice. Fait et passé à Coutras étude dudit notaire présents Denis VIROLLE clerc et Pierre VILLOQUE coutellier habitant de Coutras qui ont signé avec les parties. GROS ; FORMEL de la Mote ; BIOLLIOQUE ; VIROLLE ; BARRAUD, notaire royal| |67|1741, 13 avril. Demoiselle Judith BONNIN veuve de Pierre FAURE de la Fon ancien officier d’infanterie, seigneuresse des fiels nobles de Mouchat et Lignière, procédante au nom et comme héritière de feu sieur Moize BONNIN son père adresse cet acte à Marie RICHON veuve de Martial TEURLAY des Quatre Vents à Saint-Denis-de-Pile et à François RICHON dit Arraux journallier des Auvergnat à Sablons de Guitres, leur a dit et remontré qu’elle est créancière de Jean RICHON et Jean DELAGE solidairement de 100 livres suite à un contrat du 20 juin 1702 retenu par BOURSEAU et d’une condamnation, et elle demeure avertie qu’ils ont acquis des biens de Jean RICHOn sujets à ses hypothèques, elle s’oppose.| |68|1741, 14 avril. PRISE DE POSSESSION DU MOULIN DE COUTRAS. Moïze FORME sieur de la Mothe a dit que par contrat du jour d’hier il a acquis la quatrième partie d’une cinquième partie d’une quinzième partie de tout iceux moulins à bled au présent bourg et il en prend possession| |69|1741, 15 avril. TESTAMENT de Marguerite BLANC femme de Jean ESTEVE charpentier d’areau de Tournerie à Coutras| |70|1741, 16 avril. Thomas GANINET laboureur du Port de Girard à Galgon dans la métairie du Sr BRUDIEU a renouvellé en faveur de demoiselle Judith BONNIN vueve de FAURE le contrat d’obligation qu’il consanty en faveur de ladite demoiselle le 22 mai 1711 retenu par BOURSEAU notaire royal pour 138 livres 10 sols 6 deniers| |71|1741, 18 avril. Me Pierre DELUZE notaire royal du bourg de Coutras a dit que par contrat du 2 du présent mois il a acquis de Marie TURAY veuve de François BLOUIN2 pièces en vigne aux Oulliers, il en prend possession.| |72|1741, 21 avril. Jean BOISSIER dit Vendangeon, laboureur de Reyreau des Landes aux Eglisottes reconnait devoir à sieur François DUBREUIL marchand du bourg de Coutras 33 livres 6 sols| |73|1741, 21 avril. Jean DUBREUIL laboureur du bourg des Peintures pour Jeanne DUBREUIL sa sœurs et Pierre DUBREUIL porteur de contraintes habitant du bourgd e Coutras tous enfants héritiers pour 3 quatrièmes de feu Ambroise DUBREUIL l’autre quatrième de l’hérédité appartenante à Elléonore DUBREUIL leur sœurs payent à Etienne BOUJUT maréchal tailhandier du bourg des Peintures 60 livres 15 sols | |74|1741, 25 avril. Magdeleine VINQUIER veuve de Jean LAMOUREUX maréchal habitante de la Rue à Saint-Médard de Guizières en Puynormand reconnait avoir reçu de Léonnard GUILHON maréchal tailhandier du bourg de Coutras 48 livres pour 3 années de prix de ferme des outils servant au métier de taillandier que ladite VINQUIER luy avoit affermé par contrat du 14 avril 1738 retenu par même notaire et échu le 20 du présent mois et renouvelé en faveur dudit GUILHON pour 3 ans à raison de 16 livres par an, déclarant ledit GUILHON qu’il a pardevers luy outre les outils énoncés au susdit acte 2 auges de pierre , une grande et une petite appartenant à ladite VINQUIER… déclarant ledit GUILHON que laditte VINQUIER luy a remboursé 3 livres 12 sols pour l’huile qu’il a acheté pour gresser le soufflet qu’il a pardevers luy| |75|1741, 26 avril. Pierre ALLARD maître serrurier du bourg de Coutras adresse cet acte à Pierre DESCHAMPS laboureur de Peruchon à Lussac, lui a dit et remontré qu’il est créancier de Jean DESCHAMPS maréchal tailhandier son frère habitant autrefois du bourg de Saint-Médard de Guizières et de présent de Camps de 50 livres et il demeure averti que ledit Pierre DESCHAMPDS a acquis tous les biens appartenants de Jean DESCHAMPS venant des successions de feu Jean DESCHAMPS et de Izabeau LAVAUD… il s’oppose.| |76|1741, 30 avril. Jean VIGNON laboureur du Grand Chemin au Fieu a prit et reçu de Michel VIDAL marchand du bourg de Coutras 30 livres| |77|1741, 1er mai. François HORREYREAU meunier de la Barde adresse cet acte à Pierre ROCHON marchand du Chalaure, à Jean DEGRANGE chirurgien et à François BOUSSIER tisserand des Eglisottes leur a dit et remontré que par appointement rendu au Sénéchal de Coutras le 17 mars dernier entre ledit HORREYREAU, lesdits ROCHON, DEGRANGE, BOUSSIER, François GANINET, Jean BRULATOU et Jean MEYNARD et Me Jean RICHON certains XXX et procédures incérées audit appointement auroit été cassés et iceux ROCHON, DEGRANGE ? BOUSSIER et MEYNARD condamnés au dépends envers ledit remontrant…| |78|1741, 2 mai. François BOUFFARD vigneron et Françoise RANGEARD sa femme vendent à Jean BOUFFARD laboureur tous habitants du Pin à Saint-Christophe, une petit morceau de terre en pred et aisines au Pin où il y avait autrefois une maison, plus un petit lopin de terre en pred mouvants du duc de richelieu pour 40 livres| |79|1741, 6 mai. Charles GAST sieur de Ponfoucaud ancien officier de marine habitant de Saint-Médard-de-Guizières a retiré des mains de Pierre DELUZE notaire royal 102 livres qui y était consignée en ses mains par Me Thomas EYMERY procureur constitué de Sr Joseph TRIGANT la 25 janvier 1740 retenu par DELUZE| |80|1741, 10 mai. Marie TURLAY veuve de François PICOT maistre de barque comme légataire universelle dudit feu PICOT a reçu de Michel RALION laboureur de Porchères 34 livres 11 sols de capital| |81|1741, 11 mai. Arnaud BENOIST charpentier de bariques des Vallées à Lagorce vend à Vincent LANDRY tisserand de Sablon aux Peintures, la sixième partie d’une pièce de terre en pred ténement de Fenetteau à Lagorce mouvante du Monsieur le chevalier de Parcoul, seigneur du fief de Feneteau pour 36 livres.| |82|1741, 17 mai. Sieur Pierre ROCHON marchand du Canton au Chalaure adresse cet acte à François HORREYREAU meunier de la Barde, lui a dit et remontré que par appointement du sénéchal de Coutras du 17 mars dernier, ROCHON a été condamné aux depans il par Me Léonnard MOUNIER procureur ils font apel| |83|1741, 20 mai. Sieur Fabien GRENIER bourgeois de Génissac entre-deux-Mers comme cessionnaire de Monsieur Me Jean GRENIER son oncle prestre et chanoine de Génissac du 1er février 1741 devant DUPUY, adresse cet acte à Messire DE CANSENOIRE prestre et curé de Lagorce, luy a dit et remontré qu’il est créancier de l’hérédité de feu Me Antoine BERTRAND vivant curé de Lagorce de 203 livres 10 sols et il demeure averti que le sieur DE CAZENOVE est débiteur de l’hérédité dudit feu Sr BERTRAND de sommes considérables, il s’oppose…| |84|1741, 24 mai. TESTAMENT de demoiselle Suzanne MARSAULT fille de feu Sr François MARSAULT bourgeois du bourg de Coutras| |85|1741, 22 mai. François PEYNEAU maistre de batteau du bourg de Coutras vend à Sieur Pierre Izaac BARRAUD-LETANG bourgeois et Me de poste pour le roy une chambre de maison vieille et ruinée avec les aisines à la Mothe de Mons baties de pierre bois torchis couverte de tuile creux mouvant du seigneur de Belisle pour 49 livres 10 sols| |86|1741, 22 mai. MARIAGE entre Pierre BOUSSIER surnommé Latour fils de Me Pierre BOUSSIER notaire et procureur au duché de Fronsac et de Dlle Catherine FERCHAT, de Benauge aux Eglisottes et Catherine PERIGEAU veuve de Pierre FAURE fille de Guilhaume PERIGEAU maréchal et de feue Jeanne EYNAR de Reyreau du Moulin aux Eglisottes.| |87|1741, 25 mai. Françoise CARTIER veuve de Jean BARON du bourg de Coutras donne à faire valoir et cultiver à moitié fruits profit et revenus pour 5 ans à Estienne DUBREUIL laboureur des Yvonnets aux Peintures, tous les biens à elle appartenants dans les Peintures et pour le principal manoir aux Yvonnets. Elle fournit 10 quards de bled froment, et 10 quards de bled seigle, un car de grenne de chanvre et un quard de gesse et demy quard de baillard ainsi qu’une paire de bœufs de 96 livres, une charrette ferrée avec un arreau garny, un joug et une paire de juilles à 40 livres …| |88|1741, 28 mai. Jeanne CHEMINEAU veuve de Jean SORILHON charpentier de bariques de Fargues, Marie CHEMINEAU veuve de Jean COMBROCHE laboureur de Miquelet à Coutras, François SOULLARD laboureur comme mari de Jeanne CHEMINEAU de la Bodeterie et Jean EYREAU laboureur des Peintures comme mari de Marguerite CHEMINEAU, icelles CHEMINEAU fille héritières de feu Françoise MARZAT et icelle qui l’étoit de feu Gassiot MARZAT reconnaissent devoir à demoiselle Judith BONNIN veuve de sieur Pierre FAURE 57 livres| |89|1741, 2 juin. Sieur Mathurin CONSTANT bourgeois de la Bombarde au Fieu comme fils héritier de feu Me Simon CONSTANT son père paye à François et Pierre AUTIER frères laboureurs du bourg de Saint-Christophe 99 livres à valoir et déduire sur celle dont ledit CONSTANT est leur débiteur par transaction retenue par DELUZE| |90|1741, 4 juin. George BOITAR journallier du bourg de Coutras vend à Pierre NAU lesné laboureur et Clément ALEXANDRE laboureur à bras du Pallet à Sablons de Guistres juridiction de Laubardemont une pièce de terre en labeur au Cabane prise Daudras à Sablons mouvant de Monsieur de FOURNEL baron de Laubardemont pour 96 livres| |91|1741, 4 juin. François CHABIRAN galogier de Charrier à Lagorce vend à Vincent GODICHEAU charpentier de bariques de Fargues à Coutras, tous les biens fonds et héritages lui appartenant dans le village de Fargues prise de Mouchat et prises voisines consistant en maison, aisines terres labourables et non labourables pres et vignes mouvants au seigneur du fief noble de Mouchat et de monseigneur le duc de Richelieu pour 165 livres| |92|1741, 4 juin. Pierre RAVET lesné charpentier de bariques de la Mothe de Mons à Coutras paye à Jean DURAND tailleur d’habits du bourg de Coutras 15 livres| |93|1741, 5 juin. Sieur Philippe CHAMBAUDET bourgeois des Peintures comme mari de demoiselle Marianne BARROY vend à Estienne BOUJUT maréchal tailhandier du bourg des Peintures 20 brasses de terre à prendre de long en long dans une pièce de plus grande contenance prise des Peintures appelée au Grand Champ mouvant du duc de richelieu pour 220 livres| |94|1741, 15 juin. Sieur Jean ARDOUIN bourgeois et changeur pour le roy du bourg de Coutras reconnait avoir reçu avant ces présentes de feu François PICOT vivant Maître de barques de Coutras 500 livres qu’il devait pour la moitié d’un bateau par contrat du 8 mai 1727 retenu par DELUZE| |95|1741, 16 juin. Louise GIRAUD veuve de Sébastien GROS meunier de Jean-Petit à Lagorce et Jean et autre Jean GROS frères ses enfants meuniers au moulin de Monfourat aux Eglisottes lesquels ont reconnu devoir à demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE 834 livres 2 sols| |96|1741, 16 juin. Messire Charles BOUSSIER écuyer habitant de la maison de Tourblanche aux Eglisottes au nom de Messire Jean-Baptiste BOUSSIER son père et en conséquence de son contrat de mariage avec Dame Hurbine aînée DUPIN retenu par ROBERDEAU notaire à Bordeaux paye à demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE 1534 livres 2 sols | |97|1741, 18 juin. Jean DUCLOU laboureur de Picquard à Coutras adresse cet acte à François DALLIDET laboureur de la Chaussée à Saint-Antoine su Pizou, luy a dit et remontré que fut rendu appointement au siège sénéchal de Coutras entre eux le 16 décembre dernier qui confirme un autre appointement rendu au siège ordinaire qui condamne ledit DALLIDET au depans, mais DALLIDET a fait appel il lui fait le présent acte pour qu’il confirme son appel| |98|1741, 18 juin. Anthoine AUDEAU tailheur d’habits de Sarazin à Saint-Martin de Coux en Saintonge vend à Blazy et François MOUCHE frères laboureurs de Lavergne même paroisse toute sles pièces de terre lui appartenant depuis le chemin des Chaigneau jusques à la nauve des Renardières mouvant du seigneur de Monguion pour 132 livres| |99|1741, 20 juin. Messire Charles BOUSSIER écuyer au nom de Messire Jean Baptiste BOUSSIER son père écuyer enseigne de vaisseau du Roy , chargé de l’acquittement de comte envers ses neuveux sieur Jean et Joseph LABAYME enfants de feu sieur Rocq-Arnaud LABAYME et demoiselle Marie BOUSSIER suivant contrat de mariage devant ROBERDEAU, habitant de Tourblanche aux Eglisottes d’une part et lesdits sieurs Joseph et Jean LABAYME frères bourgeois de Monteguillon paroisse Saint-Georges en Puynormand entre lesques la été dit que par appointement du siège ordinaire de Coutras le 3 janvier 1711 ledit sieur Jean Baptiste BOUSSIER a prêté serment de tuteur auxdits sieur LABAYME et il a fit procéder à l’inventaire de leur meubles effets titres et papiers devant Me BOURSEAU notaire royal le 21, 27 et 28 janvier 1711 et il a ensuite administré tous leurs biens plusieurs années, lesdits sieur LABAYM étant devenus majeurs ont requis et prié ledit Sr BOUSSIER de leur rendre compte de sa gestion à quoy n’ayant défféré il le rendirent assigné…| |100|1741, 23 juin. TESTAMENT de Jean DROUHAULT laboureur fils d’autre feu Jean DROUHALUT et de Catherine DEGRANGE du village du Moulin à Camps| |101|1741, 24 juin. Martial TERASSON charpentier de bariques du bourg de Coutras comma mari de Marthe AVRIL reconnait avoir reçu de Jean AVRIL masson son beau-frère de Sarasin à Saint-Martin-de-Coux 30 livres| |102|1741, 25 juin. François GAIGNER tisserand du bourg de Marasin reconnait avoir reçu de Martin GAIGNER tireur de sye son neveu de Tournerie à Coutras 33 livres | |103|1741, 25 juin. Maistre Pierre COMBRET avocat en la cour du bourg de Coutras reconnait devoir à demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE 130 livres 4 sols| |104|1741, 25 juin. Maistre Pierre COMBRET avocat en la cour habitant du bourg de Coutras confesse devoir à Jean MYE laboureur fils héritier de feu Jean MYE de Lagrave au Fieu 294 livre suite à une vente retenue par ROY notaire royal| |105|1741, 25 juin. Demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE confesse avoir reçu de Jean MYE laboureur de Lagrave au Fieu 130 livres 4 sols| |106|1741, 25 juin. Pierre DRILHON laboureur du lieu de Monsieur Matelin à Lagorce vend à Jean BERNARD ouvrageur du bourg de Coutras 2 pièces de terre trise de Jugeresse et Verrie à Coutras, la première au Bois Cler, la seconde à la Galocherie mouvant du duc de Richelieu pour 51 livres 10 sols| |107|1741, 25 juin. Pierre DRILHON laboureur du lieu de Monsieur Matelin à Lagorce comme fils de feu autre Pierre DRILHON paye à demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE 51 livres| |108|1741, 26 juin. André TRIGANT sieur de Prévot bourgeois de la Roche-Chalais en Périgord comme fils héritier de feu Onézime TRIGANT sieur des Rabinière d’une part et demoiselle Magdeleine POINTET femme de sieur François POINTET marchand tanneur du bourg du Pizou comme fille héritière de feu Me Léonard POINTET notaire royal et de demoiselle Marguerite ROULLET sa mère et comme héritière de feu Sr Léonnard POINTET son frères et de demoiselle Anne POINTET sa sœur épouse de Sr BARBOT ; entre lesquels sieur TRIGANT et dame POINTET a été dit que procés se seroit mûs entre ladite feu demoiselle POINTET et ledit feu Sr TRIGANT au siège de la Valette sur lequel intervint un jugement en faveur du feu TRIGANT père qui auroit condamné ledit feu veuve POINTET à 1400 livres et les dépans, puis appel en la cours sénéchale d’Angoulême suivi de sentence le 24 janvier 1730 qui confirme le premier jugement , ensuite il a été formé opposition et assignation… ils tritent le tout à l’amiable par transaction.| |109|1741, 26 juin. Sieur Léonnard BONNET dit Lacombe marchand de Bardenac juridiction de Lamothe Coyron en Saintonge a retiré des mains de nous notaire 15 livres au préjudice de BONNET par Ellie QUEYREAU prestre et curé de Saint-Seurin le 28 mars 1737 retenu par même notaire| |110|1741, 27 juin. Sieur Jean Jérôme JAY ancien officier d’infanterie habitant de Lagorce procédant en son nom et comme procureur constitué de demoiselle Elisabeth BONNIN, procuration énoncée dans leur contrat de mariage du 7 janvier 1740 retenu par CHANDEAU notaire royal reconnait avoir reçu de Samson Gabriel BONNIN sieur de Lignière conseiller du Roy référendaire en la chancellerie près le parlement de Guienne habitant du bourg de Coutras la somme de 650 livres, pour la moitié de 1300 livres énoncé au contrat| |111|1741, 27 juin. Messire Charles DE PRESSAC écuyer seigneur de Chenaux, Dame Catherine CHAPERON son épouse et Messire Jacques DE PRESSAC écuyer leur fils aîné habitants tous trois du bourg de Coutras, vendent à Sr Pierre LUTARD marchand une pièce de terre en labeur prise de Durandeau à Coutras mouvante de monseigneur le duc de Richelieu pour 135 livres| |112|1741, 29 juin. Giraud HUGUET laboureur de Frouin à Porchères, Ellie HUGUET laboureur des Abbés à Camps en Puynormand et Sr Etienne BODET marchand de Garrive à Camps, pour et au nom de Marie et et autre Marie HUGUET ses nores, iceux HUGUET enfants héritiers de feu Sr André HUGUET payent à Anthoine COUSSEAU laboureur de Pecou paroisse du Pizou juridiction de Puynormand comme tuteur des enfans mineurs de feu Jean COUSSEAU lesné et à Jean COUSSEAU aussy laboureur de Gaillard à Menesplet 135 livres| |113|1741, 2 juillet. TESTAMENT de Dame Louise DUHARD épouse de Sr Louis-François RETUREAU chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis, brigadier des gardes du corps du roy habitant de la ville de Guistres| |114|1741, 3 juillet. Sieur Mathurin CONSTANT bourgeois de la Bombarde au Fieu adresse cet acte à Jacques EYMERY et à Thomas CONSTANT laboureurs du bourg du Fieu, leur a dit et remontré que par contrat du 1er septembre dernier retenu par FROUIN, il leur a donné certaines pièces de terre à cultiver à moitié fruit pour 7 ans et il leur a mis en main une paire de bœufs évalués à 204 livres 4 sols … litige autour des fumier, pailles et gestion de ce fermage| |115|1741, 11 juillet. Sr Samuel ROUGIER bourgeois du bourg de Saint-Sicaure adresse le présent acte à Me Jean-Léonard MOUNIER procureur à Coutras commissaire général des saisies réelles lui a dit et remontré que la délivrance des fruits des biens de feu Pierre BANQUEAU saisi à la requête de Jean CHANDEAU marchand luy ayant été faitte par appointement rendu le 30 avril 1717 à raison de 6 livres apr an pour 3 années… litige compliqué…| |114|1741, 15 juillet. Jean BERNARD ouvrageur du bourg de Coutras a dit que par contrat du 25 juin dernier il a acquis de Pierre DRILHON laboureur de Lagorce 2 pièces à Coutras, il en prend possession.| |115|1741, 17 juillet. Pierre et Jean HORRUT frères laboureurs des Grands Horruts aux Eglisottes comme héritiers de feu Jean HORRUT dit Lamy leur père reconnaissent devoir à sieur Pierre DUFOURG fils d’autre Pierre marchand blancher du bourg de la Roche-Chalais 164 livres 16 sols| |116|1741, 18 juillet. Sieur Mathurin CONSTANT bourgeois de la Bombarde au Fieu d’une part et Jean MYE laboureur de Lagrave au Fieu entre lesquels a été fait échange de biens. Le sieur CONSTANT a donné une pièce de terre en chaume juague et taillis au Grand Terrier prise de Partarieu au Fieu et en retour il a reçu 4 pièces de terre en chaume jaugue et brière prise de Partarieu, à Cambon et au Grand Enclos de Goinard le tout mouvant du duc de Richelieu.| |117|1741, 18 juillet. Sieur Mathurin CONSTANT bourgeois de la Bombarde au Fieu prend possession des parcelle acquises le même jour.| |118|1741, 24 juillet. TESTAMENT Laurent AGASSEAU laboureur en qualité de metayer habitant de Couprie, dans la métairie de Sr Jean FAIRE à Coutras époux de Françoise DUCLOU| |119|1741, 29 juillet. Pierre CHEVALIER fils marchand blanchier du bourg de Coutras adresse cet acte à Jean CLOUESTRE marchand boucher de Coutras luy a dit et remontré que le 10 mai dernier ledit COUESTRE auroit vendu audit CHEVALIER toutes les peaux d’aigneau et de chevreaux ensemble toutes les peaux de moutons qu’il avoit tué et turoit la présente année jusques au Carnaval prochain, scavoir les peaux d’aigneau et de chevreau bonne et marchandes à raison de 35 sols la douzaine, treize pour douze et les peaux de moutons à raison de 8 livres la douzaine, treize pour douze aussy bonne et marchande scavoir deux douzaines pour une des moutons qu’il tueroit jusques au jour de la magdeleine dernière et les autres depuis ledit jour de la magdeleine jusqu au Carnaval 13 pour 12 desquels peaux ledit CLOUESTRE livra ledit jour audit CHEVALIER 12 peaux de chevreau et d’aigneau et ledit CHEVALIER luy donna acompte desdittes peau et de celle qu’il devoit ressevoir 36 sols le 27 dudit mois de mai ledit COUESTRE livra encore audit CHEVALIER 7 peaux de chevreau et d’aigneau et dans ce même moment ledit CHEVALIER luy paya 24 sols acompte les 5 et 23 du même mois de juin dernier ledit CLOUESTRE a encore livré audit CHEVALIER 4 peaux de chevreau et d’aigneau et comme il est d’usage que le jour de la Magdeleine les marchand qui achetèrent des peaux en la levée attandu comme il est surdit que jusques audit jour les bouchers en donnnet 2 pour une, ledit chevalier est allé chez ledit CLOUESTRE et l’a prisé et requis de luy faire la remise des peaux des moutons, aigneaux et chevreau qu’il avoit tué conformément à leur convantion verbale aux offres de se payer contant ce à quoy elle se trouvoit monter sans que ledit COUESTRE ait voullu faire laditte remise prétendant que sa femme ne voulloit pas tenir le marché qu’il avoit fait et comme ce refus de la part dudit CLOUESTRE est préjudiciable au remontrant et luy porte un grand préjudice attendu les engagements dans lesquels il est entré avec des marchands à qui il a fait vente de certains nombre de quintaux de laine et certain nombre de peaux prête cela oblige ledit remontrant de faire le présent acte audit CLOUESTRE pour luy dénoncer ce dessus le sommer comme il le somme par ces présentes de incessamment et pour le plus tard lundy prochain dernier du présent mois il ait à luy livrer toutes lesdittes peaux des moutons, chevreaux et aigneaux qu’il a tué conformément à leurs dites conventions verbales aux offres que fait ledit CHEVALIER de luy payer contant ce à quoy elle se trouveront monter à deffaud de quoy il luy déclare qu’il le conviendra en justice pour l’y faire condamner et en tous les depans dommages intérêts et généralement proteste de tout ce qu’il peut et doit protester dont acte octroyé pour être notifié fait et passé à Coutras étude dudit notaire présents Me Pierre DELUZE Jeune notaire royal habitant de Coutras et Sr Philip CHAMBODET bourgeois des Peintures. CHEVALLIER ; CHAMBAUDET ; DELUZE ; BARRAUD, notaire royal.| |120|1741, 30 juillet. Jean DROUHAULT laboureur fils héritier de feu autre Jean DROUHAULT de Camps en Puynormand donne à faire valloir pour 5 ans à François MOUCHEBOEUF laboureur de Maudet à Chamadelle, tous les biens lui appartenant dans les villages et prises de Maudet et autres prises voisines dans Chamadelle consistant en maison grange XXX terres labourables et non labourables pred vignes chaumes nauves brandes jaugues et autres natures de fonds. DROUHAULT laisse une paire de vache estimé 150 livres, une truie estimée 9 livres 2 oyes et 2 poulles non estimés, une charrette ferrée estimée 42 livres, un arreau neuf garny avec la barre de fer, un joug avec une paire de huilles aussi non estimés et pour semance 9 cards de bled froment, et 9 cards de bled seigle… revenus estimés à 48 livres annuelles| |121|1741, 30 juillet. Pierre VACHIER charpentier de batteau du bourg de Coutras sous l’autotité de son père Jean VACHIER aussi maistre de Batteau habitant de Bonzac, reconnait avoir reçu de Marie TURLAY sa femme les meubles et effets qui suivent, (…) constitué dans leur contrat de mariage avec ledit VACHIER le 30 janvier dernier devant même notaire| |122|1741, 5 août. François PLANCHE maçon de Saint-Médard-de-Guizières en Puynormand adresse cet acte à Pierre MOREAU meunier du bourg de Coutras, lui a dit et remontré qu’il est créancier de Arnaud OLLIVIER en qualité de tuteur de la fille mineure de feu Pierre TROQUEREAU de 13 livres 14 sols 6 deniers d’une part et 25 sols d’autre, il s’oppose…| |123|1741, 6 août. Demoiselle Judith BONNIN veuve de sieur Pierre FAURE adresse cet acte à Jean BONNEAU tisserand de la Chaussée à Saint-Antoine du Pizou, lui a dit et remontré qu’elle est créancière de Jean BARBARON vigneron comme père légal de ses enfants et de feue Marguerite VARACHE fille héritière de feu Jean VARACHE de 85 livres et elle demeure avertie que ledit BONNEAU jouit depuis moins de 10 ans d’une pièce de terre en labeur dans le Pizou appellée dans les Champs de Ferchat juridiction de Montpon, elle s’oppose.| |124|1741, 10 août. Renée BOYDRON veuve de Jean CARRE vivant cardeur de laine du bourg de Coutras comme fille héritière pour une septième partie de feu Michel BOYDRON son père vend à Marie DROUHAULT fille majeure de feu Etienne DROUHAULT u village de Moulin à Camps, la septième partie de tous les biens immeubles délaissés par ledit feu Michel BOYDRON dans la paroisse de Camps, Saint-Sauveur et Saint-Seurin sur l’Isle, mouvants de Monsieur l’abbé de Faise, de Monsieur de LAGEARD et de Monsieur BUCHERIE seigneurs de fiefs pour 44 livres 17 sols| |125|1741, 11 août. Sieur Philip CHAMBAUDET bourgeois et Ellie JONNAT laboureur tous deux des Peintures entre lesquels a été dit qu’il compete et appartient audit CHAMBAUDET une pièce de terre en pred d’une brasse dans les pred des Peintures appellée au Naces de laqulle il est en position de jouir de temps immémorial … au préjudice de quoi ledit JONNAT a fait un fossé au travers…| |126|1741, 11 août. Sieur Joseph LABAYME bourgeois de Monteguillon à Saint-George en Puynormand comme fils héritier de feue demoiselle Marie BOUSSIER cette dernière légataire et cohéritière de feue demoiselle Jeanne BOUSSIER sa sœur paye à Anthoinette DURANDEAU veuve de Martial PECLIE héritier de feu Jean PECLIE son frère et Jérôme PECLIE sergeur et à Jean VIDAL marchand blanchier comme mari de Marie PECLIE, iceux PECLIE enfants de feu Martial PECLIE ce dernier fils héritier de feue Jeanne GUEYDON 15 livres| |127|1741, 13 août. Demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE comme cessionnaire de Izaac DESLANNES écuyer sieur du Genet suivant l’acte du 17 septembre 1726 retenu par BOURSEAU, adresse cet acte à Gabriel VIROLLE laboureur de Peroutet à Francs en Puynormand, lui a dit et remontré qu’elle est créancière de Denis MOREAU laboureur de la Borde à Saint-Médard de Guizières de 112 livres 2 sols 6 deniers et elle demeure avertie que ledit VIROLLE a acquis de MOREAU 5 pièces de terre à Saint-Médard village de al Mothe Piquaud au chemin du Bucher, au Grand Champ, à Queyreau, au Grand Geneteau et la cinquième à Saint-Sauveur au Cormier ténement du Maine du Pont| |128|1741, 13 août. Gabriel VIROLLE laboureur de Peroutet à Francs, lequel déférent à l’acte de dénonciation d’hypothèque de demoiselle Judith BONNIN veuve de FAURE confesse lui devoir 112 livres 1 sols 6 denier| |129|1741, 13 août. Gabriel VIROLLE laboureur de Peroutet à Francs adresse le présent acte à Pierre REYREAU laboureur des Jacquard à Saint-Médard-de-Guizières, luy a dit et remontré qu’il est créancier de Denis MOREAU de 169 livres 12 sols 6 deniers par acte passé entre eux et Dlle Judith BONNIN veuve FAURE et comme il demeure averty que ledit REYREAU est débiteur dudit MOREAU il déclare s’opposer…| |130|1741, 17 août. François JOYAT laboureur comme fils cohéritier de feu Pierre JOYAT de Sablon des Peintures d’une part et Jean RICHON le Jeune vigneron de Drouilhard à Coutras entre lesquels a été dit que par contrat du 31 mars 1739 retenu par ARNAUDINEAU RICHON a vendu à feu JOYAT une pièce de terre en labeur pour 54 livres que JOYAT paya à la passassion sous la réserve du pacte de rachat et ledit RICHON veut profiter d’iceluy et retirer la surditte pièce de terre dans mains de Joyat…| |131|1741, 17 août. François PIOCHEAU laboureur de la Cabane à Coutras et Pierre AGASSEAU laboureur de Couprie par lesquels a été dit que PIOCHEAU prétendant que ledit AGASSEAU l’avoit maltraité il auroit porté plainte et fait informer contre ledit AGASSEAU devant monsieur le juge de Coutras ensuite de quoi il a obtenu un appointement le 4 courant qui juy adjuge la somme de 20 livres de provision… ils transigent à l’amiable…| |132|1741, 20 août. Sieur Arnaud CHANDEAU bourgeois de Saint-Christophe de Double adresse cet acte à Sr Thomas CHANDEAU bourgeois du bourg du Pizou lui a dit et remontré que par exploit de janvier dernier le remontrant a rendu assigné le Sr Thomas CHANDEAU devant le juge ordinaire de Coutras pour se voir offrir dépose ety consigner en mains du greffier une pièce d’or et une pièce d’argent monnoie de France pour retraire lignager que ledit Sr Arnaud CHANDEAU entend faire comme plus proche parent et habile à retraire tus les biens fonds domaines et héritages consistant en maison batiments terres labourables non labourables preds vignes bois et autres natures de fonds au bourg de Saint-Christophe acquis par ledit Sr Thomas CHANDEAU de Louis EMBAUD marchand demeurant à La Pourcaud à Saint-Quentin den Angoumois en qualité de tuteur de ses enfants et de feu Catherine ARNAUDEAU sa femme, cette dernière tante dudit Sr Arnaud CHADEAU pour un prix que le remontrant ignore| |133|1741, 21 août. MARIAGE entre Jean GAUTIER journalier fils de feu Jean GAUTIER et de Marie HORRUT de Pépin à La Barde et Jacquette BOSSUET veuve de Pierre BANIER fille de feu Pierre BOSSUET et de Françoise MARTIN du Grand Bignac à Chamadelle.| |134|1741, 22 août. Sieur Thomas CHANDEAU marchand du bourg du Pizou adresse le présent acte à André TRIGANT sieur de Prévot bourgeois de la Roche, lui a dit et remontré que feu Sr Jean DENISARD en qualité de mari de Demoiselle Marie POINTET lui fit vente de certains biens par contrat du 3 août 1730 retenu par JOYEUX… Ils réglent leurs comptes…| |135|1741, 27 août. Jean CONSTANT laboureur de la Rue à Saint-Médard de Guizières cedde et transporte à Sr Pierre LUTARD marchand 201 livres 5 sols dhus par l’hérédité de feu Mathurin MORET| |136|1741, 29 août. Pierre FAVIER laboureur de Chabot à Cercoux en Saintonge afferme pour 5 ans à Pierre VACHIER charpentier de haute futaie habitant du village du Moulin de Camps tous les bines fonds et héritages lui appartenant comme mari de Marie HUGUET dans Camps, Saint-Seurin et ailleurs pour 27 livres par an.| |137|1741, 29 août. Me Pierre TRANCHERE avocat en la cour habitant de la ville de Guistres reconnait avoir reçu de Anne BOUSSIER veuve de Me Joseph MALVILLE vivant procureur d’office de la Barde habitant de Chiron à La Barde, 56 livres 4 sols | |138|1741, 29 août. Léonard BRIEU laboureur de la Motte Peujean paroisse du Palais en Puynormand reconnait devoir à Jean GRELLEAU laboureur de la Motte Peujean 50 livres| |139|1741, 30 août. Sieur François DELACHAISE bourgeois de Fromenteau à Saint-Privat en Périgord déclare avoir reçu de Françoise CARTIER veuve de Jean BARON du bourg de Coutras 38 livres 10 sols pour le prix des fermes des 6 derniers mois qio escheront le 1er septembre prochain de la maillerie audit Sr LACHAISE appartenante que ladite CARTIER tient à titre de ferme suivant acte de cession fait audit Sr LACHAISE par Messire Charles de PRESSAC retenui par même notaire et il reconnait aussi avoir reçu de ladite CARTIER 7 livres 10 sols à valloir sur les pactes à échoir de l’année prochaine et en fait quittance. Et il déclare re-affermer la maillerie pour 5 années| |140|1741, 30 août. Pierre MAUDET laboureur d’une part et Anthoine BOISSIER aussi laboureur tous deux de Chamadelle entre lesquels a été dit que ledit BOISSIER se trouvant avoir acquis de Pierre RENARD en qualité de mari de Jeanne REYNIER proche parente dudit MAUDET les biens mentionnés en l’acte passé entre eux le 24 juin 1740 devant BOUSSIER notaire au duché de Fronsac ce dernier luy ayant formé action devant le juge de Coutras pour le voir condamner de luy faire la revente par droit de retrait lignager, ils traitent à l’amiable| |141|1741, 30 août. Marie CROISET veuve de Jean BOUFFARD des Guiots à Saint-Jean du Chalaure adresse cet acte à Noble Reyné ARGOUD conseilller secrétaire du Roy aison couronne de France et de sa finances, greffier en chef au parlement de Daufiné habitant de la ville de Grenoble en la personne de Noble Pierre ARGOUD son fils écuyer avocat audit parlement de Grenoble et son procureur constitué, luy a dit et remontré que François BOUFFARD ayant épouzé Jeanne GUIBERT veuve de Pierre CROIZET mére de la remontrante, ledit BOUFFARD fut aXXtif dans la maison de laditte COIRSET dans laquelle il ne portat aucune sorte de meubles ni effets mais se nanty de ceux délaissés par le père de la remontrante et de ceux appartenant à la mère e la remontrante aussi bien que de l’or, argent titre et papiers et a jouy pendant plusieurs années des biens de ladite remontrante sans luy avoir rendu aucun compte au moyen de quoy elle est sa créancière de sommes très considérables mais comme l’amitié et le respect qu’elle porte audit François BOUFFARD cela l’oblige et se l’oblige encore de luy fournir les aliments et de la garder avec elle étant informée que ledit sieur ARGOUD prétent avoir des créances contre ledit BOUFFARD et qu’il le XX de faire procéder par saisie et exécution sur les meubles d’iceluy le remontrante pour éviter toute les contestations qui pouroit survenir et pour la conservation de ses droits est obligée de faire le présent acte au sieur ARGOUD pour luy déclarer que ledit BOUFFARD n’a aucune sorte de meubles ni effets audit lieu des Guiots, qu’ils appartiennent tous à icelle remontrante et que si elle ressoit et garde ledit BOUFFARD avec elle ce n’est que par une pure amitié et pour ne par blesser le respect qu’elle luy doit en qualité de son beau-père…| |142|1741, 310août. Sieur Pierre LUTARD marchand de Coutras adresse le présent acte à Françoise CHABOSSEAU veuve de Laurent DUCLION des Petits Barraud au Fieu luy a dit et remontré qu’en qualité de cessionnaire de Jean CONSTANT dit Chapeau suivant acte du 27 du courant retenu par même notaire il est créancier de l’hérédité de feu Mathurin MORET de 201 livres 5 sols et il demeure averti que ladite CHABOSSEAU a acquis joui et possède une pièce de terre en labeur ténement des Petits Barraud appellée à la Longée autrement à l’Ouche, il lui fait cet acte pour la sommer de lui quitter et abandonner la surdite pièce.| |143|1741, 2 septembre. INVENTAIRE. Jean DUCLION dit Jantot laboureur des Petits Barraud au Fieu tuteur et curateur des enfants mineurs de feu Mathurin MORET a requis le notaire se transporter au lieu de Bon Compte au Fieu pour faire inventaire des meubles et effets qui se trouvent et délaissés par ledit feu MORET| |144|1741, 2 septembre. Sieur Jean FAURE bourgeois du bourg de Coutras paye à sieur Jean DUBOIS bourgeois du Pizou 105 livres 10 sols 2 deniers pour final paiement de celle de 533 livres 6 sols pour la tierce partie de celle de 1300 livres de capital en laquelle il s’était constitué débiteur de feu Sr Jean DUBOIS père dudit Sr DUBOIS par contrat du 13 janvier 1724 retenu par SEGUINEAU| |145|1741, 3 septembre. Me Pierre COMBRET avocat en la cour du bourg de Coutras vend à Sieur François DUBREUIL marchand de Coutras une pièce de terre en chaume dans le ténement de Malibeau paroisse des Peintures appellée au Milleau mouvante du duc de Richelieu pour 96 livres 10 sols| |146|1741, 4 septembre. Jean DUCLION dit Jantot laboureur en qualité de tuteur et curateur des enfants de feu Mathurin MORET des Petits Barraud au Fieu a affermé pour 5 ans à Sr Pierre LUTARD marchand tous les biens et héritage des mineurs MORET dans la paroisse du Fieu consistant en une petite mauvaise chambre de maison et une petite cabane avec plusieurs pièces de terres en labeur vignes chaume et nauve de même que le feu MORET jouissoit pour 12 livres par an| |147|1741, 6 septembre. MARIAGE entre Arnaud BOURDEY tailheur d’habits fils de Jean BOURDEY vigneron et de Marie DUBREUIL du Pin à Saint-Christophe-de-Double et Anne GELINARD fille de feu Hurbain GELLINARD tailleur d’habits et de Marie BERGER du bourg de Coutras| |148|1741, 7 septembre. Arnaud CHANDEAU bourgeois du bourg de Saint-Christophe lequel a dit que par appointement rendu au siège de Coutras entre luy et sieur Thomas CHANDEAU son frère le 2 du courant, le sieur Thomas CHANDAEU a été condamné de luy faire revente cession et transport pour droit de retrait lignager les biens par luy acquis de Sr Louis EMBEAU par contrat du 31 juillet 1740 retenu par CHAMBAUDIE notaire royal situés dans la paroisse de Saint-Christophe il en prend possession d’office à Pinceguerre et à la Vache Morte, à Bertron, aux Piniers, à la chataignière, à la Mitre, à Gueytou, aux Renardières, au Chien mort, à la Caborne, au Jardin| |149|1741, 9 septembre. Guilhaumine SAUTREAU veuve de François FRAPIER de Serpe à Saint-Christophe reconnait avoir en sa puissance et tenir à titre de cheptal moitié croist et profit depuis environ 2 ans de François SAUTREAU son frère le plus jeune vigneron 2 jeunes bœufs de l’âge de 3 ans et demi de poil faunar que les parties ont apprécié à 188 livres 12 sols qu’elle promet et s’oblige de norrir et gouverner de son mieux…| |150|1741, Pierre DESCHAMPS laboureur de Pourteau à Lussac lequel déférant à l’acte en dénonciation d’hipothèque qui luy fut fait le 26 avril dernier de la part de Pierre ALLARD Me serrurier de Coutras retenu par même notaire… reconnait devoir à ALLADR la somme de 50 livres| |151|1741, 10 septembre. Me Guillaume CHANDEAU notaire royal et procureur au siège de Coutras en conséquence de la délégation qui luy a été faite par Sr Arnaud CHANDEAU par acte entre eus du 9 juillet 1739 retenu par DECAZES notaire royal à Libourne, paye à Catherine CHANDEAU veuve de sieur Pierre LACROIX vivant Me chirurgien de Saint-Christophe 200 livres| |152|1741, 11 septembre. MARIAGE entre Guillaume DESCHAMPS procureur au siège de Lussac habitant de Saint-Christophe de Double fils de feu Sr François DESCHAMPS et Anne TILLET et demoiselle Françoise MOULINIER majeure et maitresse de ses droits, fille de feu Sr Jean MOULINIER bourgeois et demoiselle Anne CHABASSE d’EYgurande| |153|1741, 15 septembre. Me Jean DUBOIS avocat en la cour, lieutenant sénéchal de Fronsac au siège de Coutras habitant de Coutras a dit que par contrat du 29 août 1741 retenu par DELUZE Jeune notaire royal il a acquis de Marsault DOIGNON dit Lechat habitant de Saint-Antoine du Pizou et de Jean VIAULT tisserand du bourg de Coutras une pièce de terre en vigne chaume bois et taillis dans la prise de Vignerie à Porchères pour 60 livres, il en prend possession| |154|1741, 16 septembre. Sieur Arnaud CHANDEAU bourgeois du bourg de Saint-Christophe adresse le présent acte à SR Thomas CHANDEAU son frère bourgeois habitant du bourg du Pizou, il a dit et remontré que par appointement rendu au siège ordinaire de Coutras le 2 du présent ledit Sr Thomas CHANDEAU a été condamné de faire revente par droit de retrait lignager des biens par luy aquis et quoy que par ledit appointement ledit Thomas CHANDEAU n’ait resseu aucune préjudice néanmoins Me Pierre DELUZE vieux procureur dudit Thomas a déclaré appel, ledit appel est sujet au désaveu, n’étant signé que dudit Sr DELUZE, le remontrant somme le au plus tard dans 3 jours approuver l’apel| |155|1741, 17 septembre. Sr François DUBREUIL marchand du bourg de Coutras en conséquence de la délégation qui luy a été faite par Me Pierre COMBRET avocat en la cour par le contrat de vente que ce dernier consenty en faveur dudit DUBREUIL le 3 du présent il paye à Jean MYE laboureur de la Grave au Fieu 57 livres dont COMBRET était débiteur| |156|1741, 17 septembre. Jean MYE laboureur comme fils héritier de feu Jean MYE de Lagrave au Fieu paye à Sr Pierre DELUZE bourgeois et marchand tanneur du bourg de Coutras au nom et comme cessionnaire de Jean VIAULT 55 livres| |157|1741, 26 septembre. François BOUFFARD laboureur de Saint-Jean du Chalaure et André EYNARD fils cohéritier de Mathurin EYNARD du Clerc à Saint-Michel de al Rivière adressent cet acte à Dame Elisabeth DE BONNIOT veuve et comme commune en acquets de feu Messire Jacques DE SEGUR chevalier seigneur de Boirac et à Messire François Elleonord DE SEGUR file héritier dudit feu sieur DE SEGUR habitant du bourg de Coutras, leur a dit et remontré que par contrat du 31 août 1723 retenu par BOURSEAU notaire royal, ledit seigneur DE SEGUR en qualité de procureur constitué de Messire François BARBE prestre recteur de la chapelle de Saint-Egulin en Saintonge afferma audit BOUFFARD, audit feu EYNARD et au Sr POINTET et au nommé HORREYREAU dit Vendome la demy dîme de la paroisse de Saint-Michel la Rivière pour 5 années qui commenceront l’année 1726 à raison de 800 livres pour chacune année que les fermier s’obligèrent de payer solidairement audit Sr BARBE lequel prix de ferme montent ensemble à 4000 livres sur laquelle somme en a été payé 3807 livres sans qu’il ait été délivré de resseu par SEGUR. Or ils sont avisé que noble Pierre ARGOUD écuyer avocat en parlement de Grenoble, procureur constitué de noble René ARGOUD son père, iceluy héritier de demoiselle Françoise BARBE, cette dernière héritière dudit feu Messire François BARBE a fait faire des commandement et ytératif commandement auxdits remontrants les 28 août, 14 et et 11 du présent mois pour qu’il luy payent les denier ou quittances valables des 4000 livres…| |158|1741, 26 septembre. Me Guillaume CHANDEAU notaire royal et procureur aux sièges de Coutras paye à Pierre POITEVIN sabotier 196 livres | |159|1741, 27 septembre. François BOUFFARD laboureur de Saint-Jean du Chalaure et André EYNARD laboureur du Clerc à Saint-Michel la Rivière comme héritier de Mathurin EYNARD adresse cet acte à Noble René ARGOUD conseiller secrétaire du roy maison couronne de France et se ses finances greffier en chef au parlement de Grenoble y habitant, comme héritier de demoiselle Françoise BARBE icelle héritière de feu Messire Françoise BARBE et ce en la personne de noble Pierre ARGOU son fils avocat audit parlement de Grenoble, luy a dit et remontré que par contrat du 31 août 1725 retenu par BOURSEAU, Messire Jacques DE SEGUR en qualité de procureur constitué de Sr BARBE afferma auxdits BOUFFARD EYNARD et autres dénommés le demie disme de la paroisse de Saint-Michel La Rivière pour 5 années à raison de 800 livres par an faisant 4000 livres, dont les fermier ont payé 3807 livres pour la chapelle de Saint-Aigulin, iceux fermier ont remis audit feu Sr DE SEGUR sous la promesse qu’il en feroit de leur en donner quittance générale laditte somme à quoi n’ayant satisfait et estant décédé il ne leur a pas été permis de pouvoir en retirer de la dame BONNIOT sa veuve et comme ledit sieur ARGOU a fait faire des commandement aux remontrants pour luy payer les 4000 livres en denier ou quittance quoi que le sieur ARGOU son fils sache très bien que les remontrants n’ont point de quittance ni de mémoires de payement qu’ils ont fait et que le tout est entre les mains de la dame BONNOT et de Monsieur son fils aîné, que même ledit sieur ARGOU s’est assemblé plusieurs fois avec eux pour en faire le compte et que par un état que le Sr BOURSEAU et luy ont fait des payement fait par les fermiers audit feu Sr DE SEGUR il se trouve que les remontrant ne doivent pour reste de prix de laditte ferme que la somme de 193 livres, ils ont offert souvante foy verbalement audit Sr ARGOU de la luy payer aussy bien que les fraix qui sont légitimement dheus sans qu’il ait voulleu le recevoir sou prétexte que les remontrants ne sont pas en état de luy dournir de quittance celle les oblige de faire un acte cejourd’huy notifié à la dame de SEGUR pour la somme de leur faire remise des quittances et mémoires aux fins de les communiquer au sieur ARGOU| |160|1741, 3 octobre. Jean BOUFFARD laboureur du Pain à Saint-Christophe a dit que par contrat du 2 mai dernier il a acquis de François BOUFFARD et de Françoise RANGEARD sa femme une place de maison avec les aisines qui sont joignant et un petit morceau de terre en pred au village du Pain, il en prend possession.| |161|1741, 4 octobre. MARIAGE entre Bernard GUIMBERTEAU matelot fils de feu Jean GUIMBERTEAU et de Catherine FETY et Marie PICOT fille de feu Jean PICOT et de Jeanne RICHON tous du bourg de Coutras| |162|1741, 6 octobre. Demoiselle Jeanne ROBINEAU veuve VIROLLE de Larré à Porchères paye à sieur Mathurin CONSTANT bourgeois de la Bombarde au Fieu, 801 livres partie de la constitution dotale de Marie VIROLLE fille de ladite demoiselle ROBINEAU épouse dudit CONSTANT.| |163|1741, 11 octobre. Ellie QUANTIN laboureur d’une part et Marie BOYTEAU veuve de Jean QUENTIN tous du village de Sablon aux Peintures font un échange. Ledit QUANTIN donne un demy brasse de terre prise de Fargues à Coutras apellée à la Musse et en retour il reçoit un petit morceau de chambre de maison en contre appand au village de Sablon de pierre bois torchis couvert de tuilles creux étant brûlé et incendié et quelques matériaux plus de demy brulé| |164|1741, 11 octobre. TESTAMENT de Marie BOYTEAU, veuve de Jean QUANTIN maréchal tailhandier de Sablon aux Peintures.| |165|1741, 11 octobre. Sieur Mathurin CONSTANT bourgeois comme fils héritier de feu Me Simon CONSTANT de la Bombarde au Fieu paye à Samson Gabriel BONNIN sieur de Lignière conseiller du Roy référendaire en la chancellerie près le parlement de Guienne, habitant du bourg de Coutras, 97 livres 16 sols| |166|1741, 15 octobre. Sauvat SAUTREAU maréchal du bourg du Pizou renouvelle en faveur de Judith BONNIN veuve FAURE le contrat d’obligation qu’il consenti en sa faveur le 4 septembre 1717 retenu par BOURSEAU notaire royal| |167|1741, 15 octobre. Sieur Mathurin CONSTANT bourgeois de la Bombarde au Fieu paye à Jean MYE laboureur de Lagrave au Fieu 134 livres 6 sols| |168|1741, 15 octobre. Jean MYE laboureur de Lagrave au Fieu paye à demoiselle Marie BARRAUD et à sieur Mathieu BARRAUD bourgeois fraisant pour luy et pour sieur Pierre BARRAUD son frère et à Pierre DELUZE notaire royal et lieutenant de Laubardemont comme mari de Marianne BARRAUD, iceux BARRAUD héritiers de feue demoiselle Anne BARRAUD, 42 livres | |169|1741, 19 octobre. Michel BOUFFARD laboureur de la Taupe reconnait devoir à Jean BOUFFARD son frère maréchal tailhandier du même village à Porchères 120 livres| |170| 1741, 19 octobre. Michel BOUFFARD laboureur de la Taupe à Porchères paye à Samson Gabriel BONNIN sieur de Lignières conseiller du roy référendaire en la chancellerie près le parlement de Guienne habitant au bourg de Coutras 120 livres, argent emprunté à son frère.| |171|1741, 21 octobre. Sieur Mathurin CONSTANT bourgeois de la Bombarde d’une part et Jacques EYMERY laboureur du bourg du Fieu et pour Thomas CONSTANT son beau-frère, entre lesquels a été dit que par contrat passé entre eux le 1er septembre dernier devant FROIN le sieur Mathurin CONSTANT avoir donné à faire valloir et cultiver à moitié fruits à EYMERY et CONSTANT certains biens pour faire la culture et leur a mis en mains le nécessaire et comme ils n’ont pas tenus leurs engagements. Ils ont remis les bœufs, ils ont refusé de faucher des preds et de donner les labours nécessaires. Mathurin CONSTANT a fait un acte le 3 juillet dernier par lequel il les a sommés d’exécuter le contrat auquel ils n’ont tenu compte au contraire ils ont laissé dépérir l’herbe dans les prés, Mathurin CONSTANT les a rendu assigné devant le juge de Coutras… ila règlent à l’amiable avec 10 charrettes de fumiers et 4 charretées de terreau, et remise futs de bariques de vin| |172|1741, 22 octobre. Jeanne BOUJUT veuve de François JODEAU laboureur comme mère tutrice de ses enfants du lieu de Barraud à Abzac paye à François DUCLOU laboureur 5 livres| |173|1741, 22 octobre. Jeanne BOUJUT veuve de François JODEAU comme mère tutrice de ses enfants de Barraud d’Abzac paye à Michel BARRAUD charpentier de haute futaye de Lauvirat à Coutras comme mari de Catherine DUCLOU 100 livres| |174|1741, 27 octobre. Jacques EYMERY laboureur du bourg du Fieu reconnait devoir à sieur Mathurin CONSTANT bourgeois de la Bombarde au Fieu 48 livres pour régler à l’amiable la valleur des 10 charretées de fumier et 4 charretées du terreau que ledit EYMERY s’est obligé de délivrer| |175|1741, 2 novembre. Sieur Pierre MARSAULT DE VERLIAC bourgeois de Camps en Puynormand fils cohéritier de feu Sr François MARSAULT DE LA MAUSAINE et de demoiselle Jeanne DE VERLIAC cedde et transporte à Me Anthoine MOMMOLON avocat en la cour son beau-frère du bourg de Coutras toutes les portions et prétentions qu’il peut prendre dans ce qui peut luy être dheu par les enfanst héritiers de feue demoiselle Marguerite MARSAULT, en son vivant épouse de Sr charles GAST, icelle héritière de sieur Auguste BOSQUET DE VERLIAC des sommes restantes à payer de la constitution dotalle de ladite feue demoiselle VERLIAC sa mère| |176|1741, 2 novembre. François MOUCHEBOEUF charpentier de bariques de Boispertuis à Saint-Christophe-de-Double et Simon FORGEREAU cardeur de laine font un échange. MOUCHEBOEUF donne une pièce de terre en vigne au Chatain prise de Porchères plus une autre pièce en chaume au Chatain et tous les héritages qui lui appartiennent dans la prise de Porchères et en contre échange il reçoit une pièce de terre en jaugue (photo illisible)| |177|1741, 2 novembre. Jean BOUTINARD laboureur du Canton à Sablon de Guistre reconnait devoir à Jean CHEVREUX charron de Barraud d’Abzac 120 livres| |178|1741, 2 novembre. Léonard ROY laboureur à bras du bourg du Pizou reconnait avoir reçu de Simon ROBINEAU laboureur des Bardoux à Saint-Christophe de Double 18 livres| |179|1741, 3 novembre. Bernard GUIMBERTEAU matellot du bourg de Coutras reconnait avoir reçu de Catherine FETY veuve de Jean GUIMBERTEAU sa mère tous les meubles et effets que ladite FETY a constitué dans son contrat de mariage du 4 octobre dernier.| |180|1741, 6 novembre. François RIEUPEYROUX hoste du bourg de Coutras vend à Léonnard REYREAU maistre menuisier du bourg de Coutras toute icelle chambre de maison en anef de pierre bois torchis couverte et duitte creux au présent bourg sur la rue de Saint-Jean avec ses aisines qu’il avait acquis de nous dit notaire par contrat du 30 décembre 1738 retenu par SEGUINEAU mouvant de monseigneur de duc de Richelieu pour 200 livres.| |181|1741, 6 novembre. Léonnard REYREAU maistre menuisier du bourg de Coutras prend possession de ma chambre de maison acquise le jour même.| |182|1741, 7 novembre. Jean DUBREUIL laboureur du bourg de Coutras reconnait devoir à Demoiselle Judith BONNIN veuve FAURE 150 livres.| |183|1741, Giraud HUGUET laboureur de Frouin à Porchères reconnait avoir reçu de sieur Jacques NAU marchand tanneur de Guistres 120 livres dont il s’était constitué débiteur par contrat de vente du 4 janvier dernier| |184|1741, Giraud HUGUET comme mari de Marie MUSSET adresse le présent acte à Françoise ROY veuve de Michel MUSSET comme mère tutrice de ses enfants et audit MUSSET, tous habitant de Froin à Porchères luy a dit et remontré qu’il fut rendu appointement entre eux au siège sénéchal de Coutras le 4 août dernier qui confirme un autre appointement du siège ordinaire qui condmane ledit ROY aux depans, mais maitre Pierre DELUZE et Me EYMERY ont fait appel. HUGUET demande confirmation de cel appel.| |185|1741, 12 novembre. François DUCLOU laboureur de Fargues en qualité de mari de Jeanne SORILHON fille héritière de feu François SORILHON reconnait que ledit feu SORILHON a cidevant ressu de Pierre BOYTAR laboureur de Brantirat à Sablond e Guistres 18 livres| |186|1741, 15 novembre. Jacques GAST sieur d’Hauterive bourgeois de Saint-Médard de Guizières adresse cet acte à Charles GAST sieur de Ponfoucaud son père lui a dit et remontré avec toute la soumission et l respect qu’il luy doit que ledit sieur GAST de PONFOUCAUD l’auroit émancipé et mis hors de sa puissance paternel par apointement rendu au siège de Lussac le 17 juin 1740 en conséquence de laquelle émancipation ledit sieur remontrant auroit cherché à se procurer un établissement et ayant esté conseilllé par ses parents et amis de contracter mariage avec demoiselle Roze MOMMOLON il auroit esté faire cette proposition au sieur GAST DE PONFOUCAUD et l’auroit prié verbalement d’assister au contrat à quoy le auroit répondu que le remontrant feroit comme il luy plairoit qu’il ne voulloit signer aucun contrat, cela auroit fait que le dit Sr GAST d’AUTERIVE auroit contracté mariage avec ladite demoiselle MOMMOLON devant DELUZE notaire royal depuis ce temps l’a fiancé en face de notre mère l’église mais comme il se pouroit que ledit sieur GAST père pouroit se formaliser de ce que ledit Sieur remontrant a fiancé sans luy avor fait des actes respectueux et que par ce surdit encroit il avoit lieu de se plaindre du remontrant cela l’oblige de faire le présent acte audit sieur son père pour luy dénoncer ce dessus, le prier et requérir avec toute la soumission et le respect qu’il luy doit d’autoriser ledit contrat de mariage, consentir a ce que la bénédiction nuptiale luy soit impartie avec ladite demoiselle MOMMOLON luy assurant qu’il ne s’éloignera jamais du respect qu’il luy doit tout au contraire, que lui et ladite demoiselle MOMMOLON lui porteront ainsi qu’il le doivent de quoy ledit Sr GAST d’AUTERIVE a requis acte. S’ensuit la notification. Le père répond que quoy que ledit mariage luy soit audieux par rapport à bien des raisons et qu’il prensoit que son fils ne peut estre que très malheureux par un pareil établissement que son honneur et sa religion le désaprouve entièrement, il a abandonné avec douleur son fils à son mauvais sort et n’empêche pas qu’il se marie avec ladite demoiselle MOMMOLON ou autre personne comme il jugera à propos se départant même des opposition qu’il peut avoir formé audit mariage et a signé.| |187|1741, 16 novembre. Jean BARRY lesné laboureur de Lavaud à Saint-Médard-de-Guizières d’une part et Jean MOUNIER marchand boucher de Chenaux en angoumois comme mari de Jeanne BARRY fille héritière pour une neufvième partie de feu Jean BARRY et pour une sixième partie de feue Marie DUMON ses père et mère entre lesquels a été dit qu’après le décès de ladite DUMON ledit Jean BARRY auroit presté serment de tuteur et curateur de ladite Jeanne BARRY devant le juge de Lussac depuis lequel temps il a jouy et administré les biens de ladite BARRY et comme ledit MOUNIER est venu à former action audit BARRY pour luy rendre copte de sa gestion et administration mais ayant reconnu que la mandicité et le peu de valleur de leurs biens depart et de XXX ne sauroit suffir pour les fraix de pareil procès qui les réduiroit à la mendicité ce que voulant éviter ils ont esté conseilllé de transiger à l’amiable| |188|1741, 18 novembre. Jean BOSSANT laboureur des Eglisottes à Reyreau du Moulin reconnait devoir à Jean BOYLEVIN le Jeune marchand de Fiacre à la Barde 65 livres.| |189|1741, 23 novembre. Sieur Joseph GUIMARD bourgeois de Guimard à la Clotte juridiction de Montguion reconnait devoir à demoiselle Judith BONNIN veuve FAURE 174 livres 12 sols pour les intérêts arriérés de plus grande somme| |190|1741, 26 novembre. Jeanne CHEMINEAU veuve de Jean SORILHON charpentier de bariques de Fargues à Coutras paye à Michelle JODEAU veuve de François SORILHON et à François DUCLOU laboureur comme mari de Jeanne SORIHON de Fargues 20 livres| |191|1741, Jacques GAST sieur d’Auterive bourgeois de Lapouyade à Saint-Médard-de-Guizières comme mari de demoiselle Roze de MOMMOLON constitue pour son procureur général le sieur VERGNES bourgeois et négociant de la ville de Rodez pour recevoir tous les débiteurs de la demoiselle DE MOMMMOLON et faire payer les sommes qu’ils lui doivent et de se pourvoir et contraindre si besoin| |192|1741, 3 décembre. Clément RABANIER laboureur à bras et tireur de sye des Petits Piron à Abzac vend à Vincent TISON cardeur de laine des Vallées à Abzac 2 pièces de terre, la première en labeur ténement de la communauté des Fellonneaux appellée à la Communauté, la seconde en labeur et pred prise de Piron à la Nauve (photo illisible)| |193|1741, 3 décembre. Clément RABANIER laboureur à bras et tireur de sye des Petits Piron à Abzac paye à Mathurin ROY voiturier de la Rue à Saint-Médard et à Bernard TERRIER charpentier de bariques comme mari de Martialle ROY du Port du Mas, iceux Roy héritiers de feu Pierre ROY leur frère, 36 livres à laquelle sommes les parties ont amiablement réglé et modéré la perte que ledit RABANIER devoit supporter de la somme de 48 livres pour le montant du chetal d’une vache que ledit RABANIER tenoit à titre de chetal dudit feu ROY par contrat entre eux passé le 25 janvier 1728 retenu par FELLONNEAU notaire.| |194|1741, 5 décembre. Sieur Etienne COUDROY maistre perruquier paye à Jérôme BOYDRON laboureur tous du bourg de Coutras 72 livres 13 sols 6 deniers suite à un appointement | |195|1741, 5 décembre. François RODO lesné sergent au siège de la ville de Guistre comme fils héritier de feue demoiselle Marie CHATAIGNIER paye à Sr Jacques BOUSSIER DESCOMBES bourgeois du bourg de Coutras 36 livres 5 sols| |196|1741, 5 décembre. François RODO sergent au siège de Guistres habitant du bourg de Coutras reconnait devoir à sieur François CHATAGNIER maistre chirurgien de la ville de Guistres 45 livres| |197|1741, 8 décembre. Mathurin GRELLEAU tisserand du village de la Lentanete à Sablon de Guistres reconnait devoir à Jean CHEVREUX charron de Barraud d’Abzac 100 livres| |198|1741, 11 décembre. Ellie QUANTIN laboureur de Sablon des Peintures a dit que par contrat du 3 novembre dernier il a acquis de Jean RICHON vigneron de Drouilhard une place de chambre de maison au village de Sablon, il en prend possession| |199|1741, 11 décembre. Reymond AUDON vigneron du Maine à Guistres vend à François GADRAS aussi vigneron de Drouilhard à Coutras tous les biens fonds héritages lui appartanant au village de Drouillard consistant en plusieurs pièces de terres en vigne et chaume mouvant su seigneur abbé de Guistres pour 54 livres| |200|1741, 13 décembre. Michel TURLAY journallier de la ville de Bordeaux paroisse Saint-Elloy vend à Jean TURLAY fils de Mathurin TURLAY laboureur à bras de Guionnet à Chamadelle, tous les biens fonds et héritages lui appartenant comme fils héritier de feue Jeanne CAILHEAU dans le village de GUionnet consistant en maison en anef et appand, un fourg, terres labourables, non labourables pred bois vignes chaumes landes aisines entrées issues mouvant de monseigneur le duc de Richelieu pour 240 livres| |201|1741, 14 décembre. Jean TURLAY fils de Mathurin TURLAY vigneron de Chamadelle a dit que par contrat d’hier il a acquis de Michel TURLAY journalier de Bordeaux les biens luy appartenant prise de Guionnet, il en prend possession.| |202|1741, 17 décembre. Vincent GODICHEAU charpentier de bariques de Fargues à Coutras paye à François CHABIRAN de Marquet dans la métairie du Sieur THOMAS à Saint-Martin du Bois 27 livres| |203|1741, 17 décembre. Bernard BRIEU tailheur d’habits de Sablon de Guitres au village de Baudou reconnait devoir à François CHAIGNES maistre menuisier de la ville de Guistres 60 livres | |204|1741, 19 décembre. Marie BARRAUD femme de Pierre MYE laboureur de Lagrave au Fieu comme héritière de feu Jean BARRAUD son frère vend à sieur Pierre LUTARD marchand une pièce de terre en labeur ténement de Frouin à Coutras appelée au Bardillot d’un journal mouvante du seigneur de Richelieu pour 168 livres| |205|1741, 24 décembre. Pierre MYE laboureur de Lagrave au Fieu comme lari de Marie BARRAUD icelle héritière de feu Jean BARRAUD son frère paye à sieur Pierre DELUZE le Cadet bourgeois 55 livres 17 sols| |206|1741, 26 décembre. Pierre MORET journalier du bourg de Saint-Denis-de-Pile en Puynormand adresse cet acte à Françoise CHABOSSEAU veuve de Laurent DUCLION des Petits Barraud au Fieu, lui a dit et remontré qu’il est créancier de l’hérédité de feu Mathurin MORET son frère de 54 livres et il demeure averti que ladite CHABOSSEAU a acquis jouit et possède une pièce de terre en labeur ténement des Petits Baraud à la Longée ou à l’Ouche venant dudit feu MORET, il la somme de lui quitte et abandonner ou de luy payer ce qu’elle doit.| |207|1741, 27 décembre. Jean BLOUIN laboureur de Pallard à Coutras comme mari de Jeanne RICHON, François RICHON laboureur des Fellonneaux à Abzac et Guillaume CARTIER laboureur comme mari de Peyronne RICHON, iceux RICHON enfants héritiers de feu Pierre RICHON et de Marguerite DUMET ont vendu à Jean CORNET cardeur de laine de Bonnet à Saint-Denis-de-Pille tous les biens fond et héritages que les vendeurs ont dans les villages et prises de Bossuet, Coudroy et autres prises voisines dans la paroisse de Saint-Denis de Pile consistant en place de maison, aisine, terre labourables et non labourables mouvants de Monsieur le baron de Fournel pour 210 livres| |208|1741, 29 décembre. Demoiselle Jeanne ROBINEAU veuve de Jean VIROLLE au nom et comme héritière de feu Sr François VACHIER qui l’étoit de Me Jean VACHIER son père de Larré à Porchères adresse cet acte à Pierre ROY dit Vallée marchand et à François LEVEREAU maréchal tailhandier de Laguirande à Lagorce leur a dit et remontré qu’elle est créancière de Sr Gaspard BARDOT bourgeois de Lagorce de 300 livres dont ledit BARDIT étoit débiteur envers le Sr jean VACHIER par contrat du 4 mars 1717 retenu par BOURSEAU, par condamnation rendue au profit du sieur VACHIER au siège de Coutras le 9 août 1727 les intérêts ont couru et n’ont pas été payés et elle demeure avertie que lesdits ROY et LEVEREAU ont acquis jouissent et possèdent des biens venant dudit sieur BARDOT sujets aux hypothèques de ladite ROBINEAU, elle leur dénonce ce dssus et les somme de payer les 300 livres sous peine d’action en justice.| |209|1741, 30 décembre. François GADRAS vigneron de Drouillard à Coutras a dit que par contrat du 11 du présent mois il a acquis de Reymon AUDON vigneron tous les biens audit AUDON prise de Drouillard pour 54 livres et il en prend possession.| Retour vers [[BARRAUD François]]